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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Le souvenir d’une époque révolue L’évocation du nom est une inspiration. Certes mêlée aux grains amers de la mélancolie. Néanmoins indispensable au souvenir d’une nation qui se cherche. Nonobstant la volonté diabolique de certains de rayer aujourd’hui les réalisations accomplies hier. Comme si les petits prenaient le pouvoir dans la république de la médiocrité, elle qui, auparavant, avait connu les sommets de l’art. Car c’est d’un grand qu’il s’agit. Un grand, déboussolé dans un système hier encore astral, lumineux, humblement didactique, aujourd’hui obscurantiste, moyenâgeux et prétentieusement nul. Édouard (Saouma – NDLR), merci. Édouard, berceau de souvenirs lyriques telles les notes doucement hallucinantes des cordes majestueuses d’un Bach, boîte de Pandore d’une enfance vécue à la résonance de ton nom. Merci d’avoir évoqué les débuts. Merci d’avoir évoqué Alfred. Lui qui, grâce à toi, a pu emmener dans ses ultimes bagages le sentiment d’avoir cultivé son jardin. Camille Alfred CHAMOUN Mais que font-ils?... Que fait le président Lahoud? Pour beaucoup de Libanais, il met des bâtons dans les roues. Que fait M. Nabih Berry? Il dirige le Parlement comme leader de Amal. Que fait M. Fouad Siniora? Il dirige le Conseil des ministres comme second de M. Saad Hariri. Que font les politiciens ? Ils sont partagés entre ces différents courants et surtout les deux derniers; et quand ils font des déclarations, c’est pour répéter ce que disent leurs leaders, sans convaincre personne, sauf ceux qui pensent comme eux. Sayyed Hassan Nasrallah fait la pluie et le beau temps en prenant pour rempart la force divine. Nul ne comprend plus rien à ce que dit et fait le général Aoun. Quant à M. Geagea et à Walid bey, ils n’ont jamais tort et leurs décisions sont incassables. Est-ce ainsi que le pays peut arriver à une solution? Les alliances se nouent et se dénouent, et le peuple suit. Dans les multitudes de talk-shows, les hommes politiques dialoguent en amis, mais c’est dans la rue et les universités que réside l’antagonisme. Deux personnes se rencontrent et c’est le clash. On ne s’entend plus, on ne se comprend plus. On parle chacun de son côté et très souvent on se dit la même chose. Mais, comme nos leaders, nous faisons la sourde oreille aux autres et nous campons sur nos convictions bien que nous soyons de simples citoyens sans aucune affiliation particulière. Mûrissons et soyons les partisans d’un Liban libre, démocratique, indépendant, surtout de tous ces leaders qui ne font que nous embourber encore plus. Apprenons-leur qu’être libanais c’est pouvoir se parler, s’écouter. Soyons de vrais libanais, et quand viendront les prochaines élections, montrons à tous ces leaders que nous savons choisir et que nous pouvons penser par nous-mêmes, car s’ils étaient dignes d’être suivis, ils auraient eu pour seul but le bien du Liban que les Libanais veulent. Elsie El-KHOURY
Le souvenir d’une époque révolue

L’évocation du nom est une inspiration. Certes mêlée aux grains amers de la mélancolie. Néanmoins indispensable au souvenir d’une nation qui se cherche. Nonobstant la volonté diabolique de certains de rayer aujourd’hui les réalisations accomplies hier. Comme si les petits prenaient le pouvoir dans la république de la médiocrité,...