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Échec d’une procédure de destitution parlementaire du président Katzav

La procédure de destitution engagée au Parlement contre le président israélien Moshe Katzav, sous le coup d’une inculpation pour viol et harcèlement sexuel, a tourné court mercredi, apprend-on de source parlementaire. Lors du vote intervenu en commission, seulement sept députés se sont prononcés en faveur de la destitution du président Katzav, quatre contre et un s’est abstenu. Six autres députés se sont vu interdire de participer au vote pour avoir brillé par leur absence lors des précédentes réunions de la commission sur cette affaire. Or pour être soumise à la Chambre, cette mesure devait au préalable être votée par les trois quarts des membres de la commission en charge des Affaires parlementaires, soit les voix de 19 de ses 25 membres. Si la destitution avait été votée par la commission, elle aurait dû par la suite être approuvée par les deux tiers de la Chambre, soit 90 députés sur 120, pour être entérinée. M. Katzav doit présenter sa version des faits au procureur général de l’État, Menahem Mazouz, lors d’une audition fixée au 2 mai. M. Katzav a été suspendu de ses fonctions fin janvier pour une période de trois mois, à sa demande, à la suite de l’annonce par le procureur général de son intention de l’inculper pour viol, harcèlement sexuel, entrave à la justice et menaces contre témoins. Le président israélien bénéficie d’une immunité tant qu’il n’a pas démissionné ou n’a pas été démis par le Parlement. Il a dit qu’il démissionnerait uniquement si le procureur général décidait de confirmer son inculpation après l’audience lors de laquelle ses avocats doivent présenter sa défense. M. Katzav, dont le mandat s’achève en juillet, est passible de 16 ans de prison s’il est reconnu coupable.
La procédure de destitution engagée au Parlement contre le président israélien Moshe Katzav, sous le coup d’une inculpation pour viol et harcèlement sexuel, a tourné court mercredi, apprend-on de source parlementaire. Lors du vote intervenu en commission, seulement sept députés se sont prononcés en faveur de la destitution du président Katzav, quatre contre et un s’est...