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BANDE DESSINÉE « Gaston Lagaffe », 50 années de gags célébrées avec un album « festif »

Gaston Lagaffe, le plus célèbre « héros sans emploi » de la bande dessinée franco-belge, a fêté hier ses 50 années de gags, d’inventions farfelues et de chasse aux « affreux mange-fric ». C’est le 28 février 1957 que Gaston – alors vêtu d’un strict costume, d’un nœud papillon et de chaussures des plus classiques (m’enfin, où sont les espadrilles ?) – a fait ses premiers pas hésitants dans les bureaux du « beau journal de Spirou », sous la plume du génial et regretté André Franquin. Pour fêter l’événement, les éditions Marsu Productions ont publié hier un recueil des péripéties les plus « festives » de l’homme à la tête d’ampoule, puisant dans les montagnes d’archives, ici un gag en trois vignettes des débuts, là une pleine page à tendance écolo de la maturité, plus loin des dessins inédits en album. C’est que Gaston, qui figure depuis longtemps au panthéon de la BD aux côtés de Tintin et d’Astérix, a prouvé qu’il pouvait animer les soirées les plus mornes. Le recueil Gaston 50 (qui vient s’ajouter à une collection dont la numérotation échappe aux bédéphiles-experts de France, de Belgique et de Navarre), rappelle notamment au lecteur distrait quelques-uns des déguisements les plus loufoques issus de son imagination débordante. Le Gaston « amphore », « tour Eiffel », « hamburger », « Spoutnik » ou « cactus » resteront à jamais des classiques du bal masqué. D’accord, mais si on danse ? De même, après lecture, on risque de trouver fade une surprise-party sans l’instrument à cordes le plus destructeur au monde, le gaffophone (si possible dans sa version électrique), ou sans la participation de Jules-de-chez-Smith-en-face et Bertrand Labevue, éternels complices en gaffes, boulettes et bévues du souffre-douleur de Fantasio. Pour ce 50e anniversaire, la ville de Bruxelles – dont le bourgmestre, Fredy Thielemans, a un air de ressemblance avec un certain De Mesmaeker – a également décidé d’offrir hier une journée « parcmètres gratuits » sur l’ensemble de son territoire, hommage à la lutte engagée par Gaston contre les horribles « machines à sous » du brigadier Longtarin. Enfin, clou des festivités, une fresque de trois mètres de haut de Gaston a été inaugurée hier, sur une façade proche de l’opéra de la Monnaie, en plein cœur de Bruxelles.
Gaston Lagaffe, le plus célèbre « héros sans emploi » de la bande dessinée franco-belge, a fêté hier ses 50 années de gags, d’inventions farfelues et de chasse aux « affreux mange-fric ». C’est le 28 février 1957 que Gaston – alors vêtu d’un strict costume, d’un nœud papillon et de chaussures des plus classiques (m’enfin, où sont les espadrilles ?) – a fait ses...