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FESTIVAL AL-BUSTAN - Ce soir mercredi et demain jeudi à Jamhour, vendredi à l’AUB Le «Requiem flamenco» de Paco Pena pour sauver la terre

Le fameux guitariste-compositeur espagnol Paco Pena revient pour la troisième fois au Liban en ami fidèle du Festival al-Bustan. En 1995, il se souvient s’être produit avec les membres de sa compagnie dans l’ambiance feutrée de l’auditorium Émile Boustany. En 2003, c’est à l’église Notre-Dame de Jamhour qu’il a charmé son auditoire avec une Messe flamenco tout feu tout flamme. À ses côtés, il y avait les membres de la compagnie de danse qui porte son nom, ainsi que le Nederlands Concert Choir et son chef d’orchestre, Robert Vermeulen. Pour l’édition 2007 du festival, il propose deux soirées de «Requiem flamenco» à l’église N-D de Jamhour (ce soir et demain) et une soirée de guitare solo à l’Assembly Hall de l’AUB, le vendredi 2 mars. Mais comment ce puriste du flamenco s’est-il intéressé au répertoire sacré ? « En 1988, les responsables d’un festival polonais m’avaient demandé de composer une œuvre religieuse. Résultat, la Messe flamenco, une adaptation de la liturgie catholique. » La première de Misa Flamenca a eu lieu en 1991 au Royal Festival Hall de Londres. Grand succès, et depuis elle a été jouée dans 17 pays, dont le Liban. Une troupe de chanteurs flamenco, des guitaristes, des percussionnistes et un danseur s’y partageaient la scène, dans un kaléidoscope fusionnel de flamenco et de traditions sacrées. Dans Requiem pour la terre, la plus récente œuvre de Paco Pena, trois guitaristes (dont Pena), trois chanteurs (dont une femme) et un percussionniste espagnols seront accompagnés par la chorale de l’Université Notre-Dame, la chorale des enfants de la NDU, et leur chef le père Khalil Rahmé, ainsi que le chef d’orchestre Robert Vermeulen. La chorale de l’Université Notre-Dame de Louaizé a été fondée en 1993 sous la direction du R.Fr. Rahmé (directeur de l’École de musique et professeur au Conservatoire national de musique). Elle est composée de professionnels et d’étudiants de l’École de musique. La chorale s’est produite dans de nombreux pays et festivals dont ceux de Jarash, Baalbeck, Lyon, Nice, Toulouse, Marseille, Nantes, Lisieux, Urbino, Bari, Consenza et Rome. Ce Requiem est une demande du Festival de Salisbury, c’est d’ailleurs à la cathédrale de Salisbury qu’il a été joué en première le 22 mai 2004. Paco Pena a étudié les textes médiévaux et introduit quelques éléments flamencos, en traduisant les textes-poèmes en espagnol. « Notre existence sur cette terre est éphémère. La voix du chanteur de flamenco nous rappelle que l’essence de la vie est sur cette terre. Nous devons la protéger. Pour nos enfants. Pour leur avenir.» Un avenir que le compositeur espagnol voudrait teinté d’espoir puisqu’il a introduit, à la fin de l’œuvre, un morceau chanté par la chorale d’enfants. Une note qui traduit sa foi en l’homme. Pour son récital de vendredi, le guitariste avoue être dans l’expectative de posséder, à lui tout seul et durant plus d’une heure, l’auditoire de l’Assembly Hall. « Il est évidemment plus difficile, plus ardu de jouer en solo », avoue-t-il. Mais préfère-t-il le récital au jeu de groupe ? « Ni l’un ni l’autre », conclut le musicien. Tant qu’il est accompagné de sa guitare… M.G.H.
Le fameux guitariste-compositeur espagnol Paco Pena revient pour la troisième fois au Liban en ami fidèle du Festival al-Bustan. En 1995, il se souvient s’être produit avec les membres de sa compagnie dans l’ambiance feutrée de l’auditorium Émile Boustany. En 2003, c’est à l’église Notre-Dame de Jamhour qu’il a charmé son auditoire avec une Messe flamenco tout feu...