«Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu’il récompense une équipe tout entière », a...
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CINÉMA - Une bouleversante chronique d’une passion charnelle qui se transforme en véritable amour L’élégant et sensuel « Lady Chatterley » charme les César 2007
le 26 février 2007 à 00h00
L’élégant «Lady Chatterley» de Pascale Ferran, bouleversante chronique d’une passion charnelle qui se transforme en véritable amour, a été sacré meilleur film français de l’année lors de la 32e cérémonie des César au théâtre du Châtelet à Paris, samedi soir.
«Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu’il récompense une équipe tout entière », a sobrement déclaré à la tribune la réalisatrice de 46 ans en tailleur noir, émue derrière ses lunettes à fine monture. « Je ne sais pas si je dois vous raconter ça, mais à la fin du film, on était tellement ruiné qu’on n’a jamais pu faire une fête de fin de tournage digne de ce nom, alors je voudrais demander à tous les techniciens et les artistes de venir nous rejoindre sur scène parce que la fête c’est maintenant ! » a-t-elle conclu en souriant vers la salle.
Ce film, la troisième réalisation de Pascale Ferran – après Petits arrangements avec les morts et L’Âge des possibles –, a reçu quatre autres prix : celui de la meilleure actrice revenu à Marina Hands, 30 ans, formée au théâtre et véritable révélation, meilleure adaptation à partir du roman de D.H Lawrence, pour Pascale Ferran, Roger Bohbot et Pierre Trividic, meilleur costume (Marie-Claude Altot) et meilleure photo (Julien Hirsch). « Pascale Ferran, mon capitaine, je vous rapporte ça, je le dépose à vos pieds, je vous remercie de m’avoir choisie. J’espère que tu es fière de moi comme je suis fière d’avoir été ton actrice », a dit Marina Hands à la cinéaste.
Lady Chatterley, qui dure près de trois heures et a attiré 200 000 spectateurs, était l’un des grands favoris avec neuf nominations, face à des géants du box-office tels qu’Indigènes de Rachid Bouchareb (3,2 millions d’entrées) ou Ne le dis à personne du jeune Guillaume Canet (2,8 millions). Deuxième gagnant de la soirée, le thriller Ne le dis à personne a remporté quatre César : meilleur réalisateur, meilleur acteur à François Cluzet, meilleure musique à Mathieu Chédid, qui a raconté avoir « improvisé à la guitare pendant une après-midi » pour la bande originale, et meilleur montage (Hervé de Luze). Il était nommé neuf fois, tout comme Indigènes de Rachid Bouchareb, qui a dû se contenter du prix du meilleur scénario original, après avoir obtenu un prix d’interprétation collectif au dernier festival de Cannes. L’équipe était hier à Los Angeles, où le film concourait aux Oscars à Hollywood, dans la catégorie du meilleur film étranger.
Le drame Je vais bien ne t’en fais pas de Philippe Lioret a récolté le prix du meilleur acteur dans un second rôle, attribué à Kad Merad, et celui du meilleur espoir féminin, revenu à Mélanie Laurent. L’actrice Marlène Jobert et le comédien britannique Jude Law ont chacun reçu un César d’honneur, lors d’une cérémonie dédiée à la mémoire de Philippe Noiret, décédé en novembre. Le tout premier César du meilleur film documentaire, créé cette année, a été attribué à Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer.
L’élégant «Lady Chatterley» de Pascale Ferran, bouleversante chronique d’une passion charnelle qui se transforme en véritable amour, a été sacré meilleur film français de l’année lors de la 32e cérémonie des César au théâtre du Châtelet à Paris, samedi soir.
«Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu’il récompense une équipe tout entière », a...
«Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu’il récompense une équipe tout entière », a...
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