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Une palme «loachienne» et un Will Smith grand cru Les sorties de la semaine

kk The Pursuit of Happyness, de Gabriele Muccino Le bonheur est un droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Mais il semble que Chris Gardner (Will Smith) n’y a pas droit. du moins, il n’arrive pas à accéder à ce bonheur sur terre. Pourtant, il y met toute sa bonne volonté. Travailleur, intelligent et fonceur, il est tout le temps freiné par des contrariétés indépendantes de sa volonté. D’abord sa compagne (Thandie Newton) ne pouvant plus supporter la précarité de leur vie les abandonne à lui et à son fils. Ensuite, incapable de régler son loyer, en dépit du stage obtenu dans une prestigieuse firme de courtage, il sera jeté à la rue avec Christopher (interprété par le propre fils de Will Smith, Jaden Smith). Mais les rudes épreuves de la vie ne vont pas venir à bout de ce père déterminé à trouver le bonheur ainsi qu’à se tailler avec son fils une place au soleil. Ce film est d’autant plus émouvant qu’il est inspiré de la vraie vie de Chris Gardner. En lui donnant toute sa dimension humaine, Will Smith aura mérité sa nomination aux Oscars. En effet, ce comédien n’aura pas fini de nous étonner. À peine classé dans la catégorie acteur de films d’action ou drôles tel Men in Black, qu’il nous surprend avec des rôles très différents, comme dans Ali ou The Pursuit of Happyness qui révèlent toute l’immensité de son talent. À noter que la collaboration avec son fils est une bonne alchimie et une réussite totale. CinémaCity, Empire Dunes/Galaxy, Espace kk The Wind that Shakes the Barley, de Ken Loach Irlande 1920. Des paysans s’unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Anglais et les bouter hors de leur « Emerald Green Eire ». Damien (Cillian Murphy) devra abandonner sa jeune carrière de médecin pour rejoindre son frère Teddy (Padraic Delaney) dans le dangereux combat pour la liberté. Alors que la détermination des insurgés mène les Britanniques dans l’impasse, les deux parties vont convenir à un traité qui est censé mettre fin à l’effusion de sang. Mais cette apparente victoire va diviser les Irlandais et l’on assiste à une véritable lutte fratricide. Passionné d’histoire et observateur du réel, Ken Loach n’a pas voulu réaliser un film antibritannique, mais plutôt une œuvre qui éclaire sur la mauvaise gestion du gouvernement de l’époque, de ce problème né en 1920 et qui n’a pas cessé de grandir depuis. Un film à la fois réaliste, touchant et violent qui parle d’amitié et d’héroïsme sur fond de guerre, de paysages de la belle Irlande et de la chanson irlandaise du siècle dernier de Robert Dwyer. En recevant le prix de la Palme d’or à Cannes le 28/5/2006, Ken Loach a déclaré: « Nous espérons que notre film constitue un petit pas dans les relations qu’ont les Britanniques avec leur passé impérialiste. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous aussi dire la vérité sur le présent. » CinémaCity, Empire ABC/Dunes, Freeway, Kaslik k Grifffin and Phoenix, d’Ed Stone Il est difficile de parler d’un film dont le sujet dramatique porte sur la vie d’un patient en phase terminale. Surtout qu’en général, ce genre de films verse dans le larmoiement et le mélodrame et qu’il s’éloigne de la vraie réalité. Rappelons à ce propos le fameux Love Story qui avait ému et fait pleurer des centaines de publics, suivi, des années plus tard, par des œuvres telles que Stepmom avec Susan Sarandon ou Sweet November avec Charlize Theron. Mais voilà, la surprise dans ce film c’est que même s’il traite d’un sujet triste, il ne verse à aucun moment dans le mélodrame et le lacrymal. Griffin and Phoenix est une histoire d’amour jouée avec réalisme et subtilité par deux acteurs qui nous surprennent par leurs prestations. Charmante et amusante Amanda Peet, qui nous rappelle quand même une certaine Ali McGraw, que tous les spectateurs avaient aimée, donnant la réplique à un séduisant Dermot Mulroney, tout en justesse et sobriété. Tourné dans le cadre des couleurs automnales de New York, sur fond de mélodies gaies et rythmées, Griffin and Phoenix est une œuvre qui se laisse voir car elle ne se veut pas dogmatique. Elle est, sans trop insister là-dessus, un hymne à la vie et à l’amour. Concorde, Abraj, Zouk, St-Élie Sorties prévues pour le jeudi 15/02/2007 (sous réserves): – Le Prestige, de Christopher Nolan, avec Christian Bale et Hugh Jackman. – Ghost Rider, de Mark Steven Johnson, avec Nicolas Cage et Eva Mendes. – Darwin Awards, de Finn Taylor, avec Winona Ryder et Joseph Fiennes.

kk The Pursuit of Happyness,
de Gabriele Muccino

Le bonheur est un droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Mais il semble que Chris Gardner (Will Smith) n’y a pas droit. du moins, il n’arrive pas à accéder à ce bonheur sur terre. Pourtant, il y met toute sa bonne volonté. Travailleur, intelligent et fonceur, il est tout le temps freiné par des...