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Les lecteurs ont voix au chapitre

Mon pays uni Les adolescents, qui raisonnent intelligemment et qui sont conscients de ce qui détruit le Liban, ne sont malheureusement pas écoutés. L’opinion de ceux qui vont bientôt hériter du pays et de ses problèmes n’aurait-elle donc aucune importance ? La voix des adultes a été écoutée ; le moment est arrivé pour que la voix d’une adolescente s’élève. Beaucoup d’entre nous ont vécu les guerres cruelles et destructrices au Liban, et ont vu leurs conséquences désastreuses. Ces guerres ne nous ont menés nulle part, et la vaste majorité des victimes a été des civils innocents. Aujourd’hui, le Liban, divisé entre partis et religions, saigne. Seul le peuple libanais peut l’aider. Ne nous cachons pas à l’ombre de nos leaders politiques ou religieux, mais ayons notre propre avis. Unissons-nous. Faisons du Liban un pays uni. Ne vous dites pas : « C’est simple à dire, mais dur à faire. » Quelque ardue que soit la tâche, il suffit d’abord de « vouloir ». Chaque grand projet commence par un pas, il est temps pour nous d’avancer. Lynn ABIAD 13 ans Civilisation et grève imposée Définition du mot civilisation dans le Petit Larousse : « Ensemble de caractères communs aux sociétés évoluées ». Et civilisé s’explique par « qui est doté d’une civilisation ». Donc une grève civilisée doit être dotée d’un « background » évolué. Si nous avons bien compris, l’opposition nationale a appelé à une grève moderne et « civilisée ». Malheureusement, cette grève imposée par ces partis a tourné au mode « Moi vouloir civiliser vous ». Alain MORIN France Plutoniser Le terme « plutonisé », élu mot de l’année 2006 par la Société américaine des dialectes, signifie rétrograder, ou dévaloriser quelqu’un ou quelque chose en référence au triste destin de Pluton, destituée de son statut de planète par l’Union astronomique internationale. Il est vraiment regrettable de voir nos leaders, surtout chrétiens d’entre eux, se « plutoniser » à leur tour. Chacun, selon son appartenance au clan du 8 ou du 14 Mars, exhibe son linge sale soit sur la chaîne al-Manar, soit sur la Future TV. Plus choquante encore est cette affaire de vente de terrains dans le caza de Jezzine. Le porte-parole des Forces libanaises accuse un riche chiite de s’accaparer de grandes parcelles appartenant à des chrétiens, tandis que le porte-parole du Courant patriotique libre accuse un riche sunnite de faire de même . Après tout, acheteurs ou vendeurs sont tous libanais et libres, et au lieu, messieurs, de dénoncer la confession de l’acquéreur, ne vaudrait-il pas mieux œuvrer à fonder une société anonyme sous le patronage de l’Église, et ayant pour but d’acheter de ces vendeurs ces parcelles et leur trouver un emploi pour ne pas modifier la démographie de la région ? Revenez donc aux sources. La présence des chrétiens au Liban n’a jamais été le fruit du hasard ; elle est et elle restera le secret de la survie de cette mosaïque multiconfessionnelle unique au monde . Antoine SABBAGHA Nous ne quitterons pas À Diane Assi et Antoine Sfeir (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 1er février 2007). Amis, je ne vous connais pas, mais qu’il est doux votre son de cloche qui sonne au rythme de nos vérités ! Si nous restons viscéralement accrochés à ce petit bout du monde, ce n’est pas parce que le soleil y est plus haut, les montagnes plus fortes, les neiges plus blanches, l’amour plus beau. Ce n’est pas parce que la voix du Christ continue à vibrer dans notre Sud...Tout cela retient le cœur mais pas la raison, la raison qui nous pousse à émigrer pour assurer à nos familles un avenir où les « comment » ne sont pas formulés au quotidien... Non, si nous restons accrochés à nos racines de cèdre, c’est que quelquefois nous nous sentons compris par d’autres qui portent les mêmes noms, le même passeport, qui habitent sous le même ciel, qui s’expriment dans le même journal pour dire les choses qui nous font nous exclamer: « Comme c’est vrai ! » Et comme on se sent moins seuls dans ces moments là, et comme on vous aime sans vous connaître ! Diane, Antoine, amis lecteurs d’hier et de demain, c’est grâce à vous qui nous rassurez que nous partageons les mêmes vérités avec d’autres Libanais, que nous continuons à avoir confiance en notre nationalité et que nous ne laisserons pas nos enfants y renoncer. Malgré vous, mon général, nous ne quitterons pas ! Nous ne quitterons pas grâce à toi, mon concitoyen, mon ami, mon frère. Éliane Saliba GARILLON NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Mon pays uni

Les adolescents, qui raisonnent intelligemment et qui sont conscients de ce qui détruit le Liban, ne sont malheureusement pas écoutés. L’opinion de ceux qui vont bientôt hériter du pays et de ses problèmes n’aurait-elle donc aucune importance ?
La voix des adultes a été écoutée ; le moment est arrivé pour que la voix d’une adolescente s’élève.
Beaucoup...