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Actualités - ANALYSE

ÉCLAIRAGE Israël ne veut pas intervenir dans les violences interpalestiniennes à Gaza

Israël affichait ces derniers jours sa volonté de ne pas intervenir dans la bande de Gaza de crainte que les dernières violences interpalestiniennes qui ont fait plus de soixante morts ne se retournent contre lui. « Israël ne veut pas intervenir dans ces troubles partisans qui relèvent des affaires intérieures palestiniennes », a affirmé Miri Eisin, la porte-parole du Premier ministre israélien, Ehud Olmert. « Nous espérons que les Palestiniens modérés prendront le contrôle de l’Autorité palestinienne et nous sommes désolés de voir de tels actes de violence toucher des femmes et des enfants », a-t-elle ajouté. Gideon Ezra, ministre israélien de l’Environnement, ancien membre de la Sécurité intérieure et membre du parti Kadima du Premier ministre Ehud Olmert, a déclaré hier à la radio publique qu’Israël ne pouvait qu’« attendre » les résultats de la rencontre de La Mecque. « C’est Khaled Mechaal qui contrôle le Hamas et Abou Mazen (le président Abbas) le Fateh, personne ne peut leur dicter la marche à suivre. S’ils décident de continuer leur guerre civile, ils continueront, mais j’espère beaucoup que cette guerre qui n’est bonne pour personne s’arrêtera », a-t-il dit. Le chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, Youval Diskin, a quant à lui déclaré lundi qu’une intervention militaire dans la bande de Gaza serait « contre-productive ». S’exprimant devant des correspondants militaires, M. Diskin a souligné qu’une opération de grande envergure inciterait les différents groupes palestiniens à mettre de côté leurs différends pour faire cause commune contre l’armée israélienne. Il a cependant ajouté qu’Israël devait disposer d’un plan d’opérations dans la bande de Gaza : « Il est possible qu’à un certain point nous soyons contraints d’agir, que nous le voulions ou non », a-t-il dit. « C’est une affaire intérieure aux Palestiniens et quiconque veut la transformer en un conflit avec Israël commettrait une erreur monumentale », a pour sa part estimé lundi le vice-Premier ministre Shimon Peres. « Nous devons faire preuve de patience, avoir les nerfs solides et ne pas nous précipiter dans les flammes de ce conflit sans réfléchir », a-t-il ajouté. Israël s’est retiré de la bande de Gaza à l’été 2005, démantelant ses 21 colonies et ses bases militaires. Son armée y a depuis réalisé quelques opérations de représailles à la suite notamment de tirs de roquettes contre le sud du pays.

Israël affichait ces derniers jours sa volonté de ne pas intervenir dans la bande de Gaza de crainte que les dernières violences interpalestiniennes qui ont fait plus de soixante morts ne se retournent contre lui. « Israël ne veut pas intervenir dans ces troubles partisans qui relèvent des affaires intérieures palestiniennes », a affirmé Miri Eisin, la porte-parole du...