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Nucléaire - La porte des négociations « demeure ouverte », affirme Merkel Aucune intervention militaire n’est prévue contre l’Iran, assure Blair

Personne ne prévoit d’intervention militaire en Iran, même si la méfiance de la communauté internationale progresse à l’égard de ce pays, a déclaré hier le Premier ministre britannique Tony Blair. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel, en visite au Koweït, dernière étape d’une tournée au Moyen-Orient, a estimé que la porte des négociations « demeure ouverte » sur le programme nucléaire iranien. «Personne n’évoque ou ne prévoit d’intervention militaire en Iran. Ce n’est pas ce que veut la communauté internationale, ce n’est pas ce que nous voulons », a déclaré le Premier ministre britannique, mentionnant toutefois le leitmotiv du président américain George W. Bush selon lequel « il faut laisser toutes les options sur la table ». Tony Blair, qui était interrogé devant le comité de liaison de la Chambre, qui rassemble les présidents des principales commissions parlementaires, a répété par ailleurs que si la République islamique coopérait avec les Occidentaux pour son programme nucléaire et dans d’autres domaines, « beaucoup de portes s’ouvriraient ». Il est important « que l’Iran comprenne qu’en ce moment, il fait deux types de choses qui déstabilisent vraiment la communauté internationale », a-t-il relevé, citant premièrement le développement « des capacités d’armes nucléaires ». Deuxièmement, les Iraniens « fomentent délibérément dans la région le sectarisme et des conflits, alors qu’ils devraient, une fois encore, appuyer la volonté de la communauté internationale », a souligné Tony Blair. Il a encore qualifié de « stupide et à courte vue » le fait que l’Iran « essaye d’empêcher la réconciliation dans la région ». Pour sa part, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad al-Sabah, Angela Merkel a déclaré hier que « même si l’ONU a décidé des sanctions, la porte des négociations demeure ouverte ». « J’espère que la raison prévaudra et que nous serons en mesure de tenir encore des négociations », a ajouté Mme Merkel, dont le pays assure actuellement la présidence de l’Union européenne (UE). Le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé fin décembre des sanctions sur les programmes nucléaire et balistique iraniens à cause du refus de Téhéran de suspendre ses activités d’enrichissement d’uranium. Pour sa part, cheikh al-Sabah a plaidé pour des négociations « sans conditions » avec l’Iran, voisin du Koweït. « Il est important maintenant qu’il y ait des négociations sans conditions. Nous devons nous asseoir à la table des négociations, et parler ouvertement et sans conditions. Il est absolument nécessaire de favoriser la paix dans la région », a-t-il dit lors de la conférence de presse.

Personne ne prévoit d’intervention militaire en Iran, même si la méfiance de la communauté internationale progresse à l’égard de ce pays, a déclaré hier le Premier ministre britannique Tony Blair. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel, en visite au Koweït, dernière étape d’une tournée au Moyen-Orient, a estimé que la porte des négociations «...