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Pour l’ancien président de la République, la composante chrétienne du 8 Mars appelle à un mouvement non démocratique Gemayel : Il faut éviter à la rue chrétienne « l’épreuve du sang »

L’ancien président Amine Gemayel s’est prononcé hier, à la veille de la grève générale annoncée par l’opposition. Dans un communiqué, il a tenu à préciser que « demain (aujourd’hui) mardi est un jour de travail. Et travailler demain (aujourd’hui) est un devoir national. Votre refus de vous plier à la grève est un message adressé au monde entier et prouve votre attachement à la souveraineté, à l’indépendance et à la liberté de décision. Cela prouve qu’il n’y aura pas de retour à l’ère de la tutelle et de l’autoritarisme ». M. Gemayel a ajouté qu’il était « désolant de voir que certains appellent encore à la grève à l’heure où tout porte à croire que les initiatives locales, arabes et internationales sont sur le point d’aboutir. Et à l’heure, aussi, où des dizaines de pays vont se réunir à Paris pour aider le Liban à dépasser la crise économique ». Pour Amine Gemayel, tout se passe comme si « les étrangers tenaient plus à l’indépendance et la prospérité du Liban que les Libanais eux-mêmes ». L’ancien président de la République a d’autre part relevé que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le chef du mouvement Amal, Nabih Berry, « avaient tous les deux appelé à des rassemblements pacifiques ». « Alors que, a poursuivi M. Gemayel, la composante chrétienne du 8 Mars a appelé à un mouvement non pacifique et non démocratique. Couper les routes et brûler des pneus, menacer les gens, terroriser les commerçants (...) tout cela constitue une tentative de renverser le pouvoir par la rue. » Le comportement du 8 Mars constitue une base suffisante pour que la justice intervienne en direction de ceux qui ont menacé les citoyens qui ne désirent pas participer à la grève, a d’autre part affirmé M. Gemayel. Amine Gemayel a en outre relevé que « l’appel à la grève n’est pas un appel innocent, même si nous reconnaissons qu’il existe une profonde crise à travers le pays. Sauf que cette grève, qu’elle réussisse ou non, n’aboutira à rien car les vraies solutions ne se trouvent pas dans la rue ». L’ancien président a enfin appelé l’ensemble des Libanais à œuvrer afin de garantir un climat propice au dialogue et à l’entente et a invité tous les citoyens à ne pas « se soumettre aux menaces et aux intimidations et à ne pas avoir peur de se rendre à leur travail, comme d’habitude ». Rappelant que le parti Kataëb était « en train de veiller pour empêcher les dissensions et empêcher la mainmise par la force sur la communauté chrétienne », il a ajouté que le parti veillait aussi à éviter à cette communauté « l’épreuve du sang », précisant que le sang devait être versé « pour le pays et non pour sauvegarder des intérêts personnels ».
L’ancien président Amine Gemayel s’est prononcé hier, à la veille de la grève générale annoncée par l’opposition. Dans un communiqué, il a tenu à préciser que « demain (aujourd’hui) mardi est un jour de travail. Et travailler demain (aujourd’hui) est un devoir national. Votre refus de vous plier à la grève est un message adressé au monde entier et prouve votre...