De Aïn el-Tiné, l’ambassadeur US rend hommage au plan de réformes du gouvernement Siniora Feltman : Paris III, un événement positif pour « l’ensemble » des Libanais

«La conférence Paris III est un événement positif pour l’ensemble des Libanais, pas seulement pour une partie d’entre eux. » C’est par ces mots que l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, a commencé son intervention hier sur le perron de Aïn el-Tiné, à l’issue d’un entretien avec le n° 2 de l’État, Nabih Berry. « En réalité, les pays et les organismes qui vont participer à cette conférence estiment que c’est une occasion parfaite pour exprimer au Liban un soutien collectif », a-t-il ajouté. « Un tel niveau de participation à Paris III est une preuve de la conviction de la communauté internationale que le plan de réformes développé par le gouvernement libanais en concertations avec un large pan de la société libanaise est fermement destiné à représenter un tremplin économique dont le but est d’aider tous les Libanais à réussir et prospérer », a souligné le diplomate US, précisant avoir souligné, au nom de son gouvernement, « son estime » au président Berry pour « son soutien à la conférence Paris III ». Jeffrey Feltman a en outre indiqué avoir assuré au président de la Chambre que Washington ne souhaite aucunement « imposer la moindre solution » au Liban. « Les États-Unis sont profondément convaincus de la capacité des Libanais à gérer leur pays en s’appuyant sur leurs coutumes constitutionnelles et démocratiques. Nous soutenons l’idée d’un dialogue pacifique entre les Libanais eux-mêmes, un dialogue sincère, loin des tentatives d’intimidation et loin des menaces », a-t-il tenu à souligner, ajoutant qu’il avait formulé l’espoir, devant Nabih Berry, que la « prometteuse » initiative arabe n’avorte pas. « Ce pays a une force intrinsèque importante, et la conférence Paris III est une réelle chance pour le Liban ; nous sommes déterminés à œuvrer avec les Libanais pour la construction de ce pays prospère, sûr et indépendant qu’ils méritent. Mais pour cela, ce sont les Libanais eux-mêmes qui doivent, en premier lieu, en assumer la responsabilité. Les États-Unis et les amis du Liban dans le monde seront aux premières loges pour aider, à ce moment-là, le peuple du Liban », a conclu Jeffrey Feltman.