Rechercher
Rechercher

Actualités

Ligue 1 : l’hiver est rude pour les joueurs de l’OL

Pour Lyon, leader incontesté de Ligue 1 qui s’est qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de la Ligue, la seule source d’inquiétude provient ces temps-ci d’une infirmerie toujours aussi remplie avec la rechute d’Alou Diarra quelques jours après la blessure de Sylvain Wiltord. Le sujet est sensible pour le quintuple champion de France en titre et sa pléiade d’internationaux qui restent en course dans quatre compétitions et ont débuté samedi dernier à Toulouse (défaite 2-0) une série de 7 matches en 22 jours. Série qui les emmène samedi à Reims pour y affronter les amateurs de Laon (CFA2) en 16e de finale de la Coupe de France. Depuis la reprise, l’OL a retrouvé son attaquant brésilien Fred, de retour après deux mois et demi d’absence (déchirure musculaire à la cuisse gauche). Mais, mercredi contre Le Mans (1-0), il a perdu Diarra pour une durée deux mois. À trois semaines du match amical des Bleus face à l’Argentine, le milieu international souffre d’une déchirure de huit centimètres derrière la cuisse droite, celle-là même dont il s’était plaint il y a quelques jours à l’entraînement. « La blessure d’Alou Diarra est un peu plus prononcée que la dernière fois à l’entraînement », s’est désolé l’entraîneur Gérard Houllier. Un problème de cuisse qui vire à l’épidémie : la défection de Diarra s’ajoute à celle du gardien international Grégory Coupet, mais aussi à la rechute de Karim Benzema. Le jeune attaquant avait initialement été victime d’une déchirure derrière la cuisse gauche le 10 novembre, ce qui l’avait empêché d’honorer sa première convocation en équipe de France. « Zones de turbulence » Problème de cuisse aussi, mais à droite, pour l’attaquant des Bleus, Sylvain Wiltord, touché à l’échauffement à Toulouse et indisponible quatre semaines. La saison dernière, l’OL avait également été très affecté par les blessures, dont furent surtout victimes les défenseurs. À l’époque, les rudes conditions climatiques – neige et froid – semblaient être les coupables idéaux. Rien de tel cette année avec un hiver doux. Les cadences infernales du football moderne en cette saison post-Coupe du monde semblent davantage être en cause. « J’ai revu les statistiques étudiées lorsque je m’étais rendu fin novembre au congrès de l’UEFA à Istanbul. Tous les clubs européens ont le même pourcentage de blessures musculaires et notamment aux ischio-jambiers, quels que soient les méthodes d’entraînement ou l’encadrement médical », commente le médecin de l’OL, Jean-Jacques Amprino. « Le problème de la préparation athlétique est de faire suffisamment mais pas trop et ce n’est pas facile à quantifier », explique-t-il. « Il y a toujours une période durant la saison, souvent à la reprise, au cours de laquelle nous avons des zones de turbulences avec plus de blessures musculaires. Mais la suite a démontré que nous nous en sortions plutôt pas trop mal », ajoute le médecin. « Il y a une part qui échappe à l’analyse », admet-il, non sans rester optimiste pour la suite de la saison de l’OL, qui travaille toujours au recrutement d’un ou deux joueurs supplémentaires à quelques semaines de la reprise de la Ligue des champions, où le club veut réussir à enfin passer l’obstacle des quarts.
Pour Lyon, leader incontesté de Ligue 1 qui s’est qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de la Ligue, la seule source d’inquiétude provient ces temps-ci d’une infirmerie toujours aussi remplie avec la rechute d’Alou Diarra quelques jours après la blessure de Sylvain Wiltord.
Le sujet est sensible pour le quintuple champion de France en titre et sa pléiade d’internationaux...