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Actualités - CHRONOLOGIE

« L’opposition, divisée, est arrivée à la croisée des chemins », estime Chamoun

Lors d’une entrevue télévisée hier, le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a estimé qu’il y avait « des divisions au sein de l’opposition, celle-ci étant arrivée à la croisée des chemins sans savoir quelle serait l’étape suivante, puisqu’il s’est avéré que les sit-in n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés ». Il a appelé le Hezbollah et les autres forces à assumer leurs responsabilités pour éviter que les développements n’entraînent une guerre confessionnelle, « ce qui réaliserait un rêve israélien par excellence ». M. Chamoun a par ailleurs souligné que les mesures d’escalade entraînaient une réaction de refus auprès de la population, et que le boycott de la fonction publique n’aurait qu’un impact négatif sur ceux qui l’ont encouragé. À la question de savoir si l’opposition était dans l’impasse, il a fait remarquer que l’impasse « entraîne des divisions, d’où le fait qu’il aurait été nécessaire de réfléchir et de planifier l’action avant de l’entreprendre ». Sur la visite de la délégation du Hezbollah en Arabie saoudite, M. Chamoun a souligné que cette visite « n’était pas à but touristique ». Il a rappelé que ce pays était inquiet des tensions entre sunnites et chiites au Liban, et qu’il craignait, ainsi que l’Égypte, l’éclatement d’une guerre confessionnelle qui s’étendrait au reste du monde arabe. Il a constaté que « le Hezbollah avait mis un frein à ses positions depuis le retour de la délégation ». Interrogé sur les réalisations du gouvernement, M. Chamoun a considéré qu’elles sont restées « incomplètes » en raison « de la présence d’une cinquième colonne au sein du cabinet ». Concernant la conférence Paris III qui doit se tenir dans la capitale française le 25 janvier, il a déclaré qu’il s’agissait « d’une chance d’opérer un retour à la normale », s’étonnant de l’opposition du député Michel Aoun au programme de réformes lié à la conférence. Quant au danger d’implantation des Palestiniens, évoqué par plusieurs parties politiques dernièrement, il l’a estimé très invraisemblable, vu l’opposition des chrétiens et des chiites, sachant que, selon lui, les sunnites n’approuveraient pas une mesure qui priverait les Palestiniens du droit de retour à leur terre.

Lors d’une entrevue télévisée hier, le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a estimé qu’il y avait « des divisions au sein de l’opposition, celle-ci étant arrivée à la croisée des chemins sans savoir quelle serait l’étape suivante, puisqu’il s’est avéré que les sit-in n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés ». Il a appelé le...