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Actualités - OPINION

Lettre de Dieu Marie-Thérèse NAJJAR

Tout d’abord merci pour ta lettre (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 4 janvier 2007 la «Lettre à Dieu» de Youmna Farès). Parce qu’elle vient du cœur. Tu t’étonnes de Mon silence ? Pourtant Je suis là, tous les jours près de toi. C’est Moi qui te fais le café chaque matin. C’est Moi qui frappe à ta vitre tous les jours sur le chemin de ton boulot. C’est Moi qui te sers l’essence lorsque tu fais le plein. Me vois-tu ? Me regardes-tu ? Me souris-tu ? S’il te plaît, cherche-Moi avec ton cœur pas avec tes yeux. Tu Me reproches de me taire. Mais que dois-je dire de plus. J’ai déjà tout dit. C’est même écrit noir sur blanc. Il paraît d’ailleurs que c’est le livre le plus vendu au monde. Je suis même venu naître parmi vous, vivre avec vous, souffrir avec vous. On M’a rejeté, refusé, calomnié... Et pourtant J’ai continué à croire en vous. J’ai continué à croire qu’un jour vous Me comprendrez car Mon message est tout simple. Même un enfant le comprendrait. Tu te demandes si J’ai perdu mes pouvoirs. Tu sais, Je n’en ai pas vraiment. Mes pouvoirs ne sont pas comme vous les imaginez. Cela aussi Je vous l’ai déjà expliqué. Je ne suis pas Tout-Puissant comme vous aimez le dire souvent. C’est Mon amour seul qui l’est. Que serait Mon amour si je M’amusais à occulter votre liberté en intervenant dans votre vie comme s’il s’agissait de la Mienne ? C’est votre vie, Je vous la donne. Je ne vous la prête pas. Je vous la donne. Vous en faites ce que bon vous semble. Mais de grâce respectez aussi celle des autres. Car si Je t’aime à toi, J’aime aussi ton frère, ton voisin, ton ennemi. Oui, tu peux Me le reprocher peut-être, mais c’est comme cela. Je vous aime à tous, pareillement, le bon et le mauvais, le pieux et l’impie, le bourreau et le criminel. Je suis prisonnier de mon amour. Tu Me dis que tu as peur pour Moi, que les gens ne M’aiment plus ? Non, n’aie pas peur pour Moi. Je ne cherche pas tant à être aimé. Je cherche bien plus à vous voir vous aimer les uns les autres. Le reste ne compte plus. Tu te demandes quand et pourquoi Je fais des miracles ? Je vais t’avouer quelque chose. Tu sais, les miracles, Je n’en fais pas. Oui, c’est plutôt vous qui les faites. Moi, Je suis juste là, en train de vous observer, amoureusement... Ton ami, Dieu. Article paru le Mercredi 10 Janvier 2007
Tout d’abord merci pour ta lettre (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 4 janvier 2007 la «Lettre à Dieu» de Youmna Farès). Parce qu’elle vient du cœur. Tu t’étonnes de Mon silence ? Pourtant Je suis là, tous les jours près de toi. C’est Moi qui te fais le café chaque matin. C’est Moi qui frappe à ta vitre tous les jours sur le chemin de ton boulot. C’est Moi qui te...