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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle - La ministre de la Défense laisse planer le suspense sur une candidature indépendante Alliot-Marie laisse le champ libre à Sarkozy à l’UMP

L’investiture de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 semble désormais une formalité après le retrait de Michèle Alliot-Marie de la compétition à l’UMP, mais la ministre de la Défense laisse planer le suspense sur une possible candidature indépendante. «Ce que je constate aujourd’hui, c’est qu’au sein de l’UMP, les nouveaux membres notamment ont souhaité adhérer pour soutenir une candidature de Nicolas Sarkozy. Il ne s’agit pas pour moi de semer le trouble. Je ne demande donc rien », explique cette proche de Jacques Chirac dans Sud-Ouest aujourd’hui. Le dépôt des candidatures à la candidature UMP sera clos dimanche soir à minuit. Vraisemblablement seul candidat en lice, le ministre de l’Intérieur et président de l’UMP se prépare à un sacre lors du congrès du 14 janvier, pour lequel les 327 000 adhérents sont appelés à se prononcer par vote électronique. Après avoir cultivé une rivalité toute virtuelle avec Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a pris la mesure de son isolement au sein de sa famille politique, notamment à la faveur des trois forums préélectoraux du mouvement qui ont vu le ralliement, affirmé ou à demi-mot, des anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé. La ministre de la Défense s’abstient pour sa part de faire allégeance au numéro deux du gouvernement. En « femme libre », elle refuse de se laisser « instrumentaliser par qui que ce soit » et souligne ne pas croire « au mot de rupture », thème dominant de la campagne de Nicolas Sarkozy. Jusqu’à envisager une candidature hors UMP. « Il est vrai que j’ai envie d’être candidate. J’ai un certain nombre de convictions et d’idées que j’ai envie de porter devant les Français », déclare-t-elle dans Sud-Ouest. Elle précise qu’elle fera connaître sa décision avant le 14 janvier après consultation de son association, « Le Chêne », créée en octobre, de parlementaires et de personnalités de l’UMP. « Des dizaines de parlementaires, des militants, des Français non membres de l’UMP » me soutiennent, affirme-t-elle. L’ancienne présidente du RPR se défend d’entraver la stratégie électorale de l’UMP face à un Parti socialiste déjà en ordre de marche : « Je pense avoir été celle qui a le plus fait gagner mon parti. Je reste donc dans cette logique. » Le sarkozyste Dominique Paillé a estimé hier que la ministre de la Défense exposerait la majorité à « une aventure dramatique » si elle se présentait à la présidentielle. « Notre candidat serait privé de quelques poussières de voix qui pourraient lui permettre de faire un bon premier tour », a dit le député des Deux-Sèvres sur France Info. « Connaissant Michèle Alliot-Marie, je sais très bien que sa réflexion l’amènera avec la sagesse qu’on lui connaît et le sens des responsabilités à soutenir Nicolas Sarkozy », a jugé Nadine Morano sur Europe 1. Pour Luc Chatel, porte-parole de l’UMP, « chacun peut avoir son propre calendrier personnel », mais « nos électeurs, les militants, ceux qui se reconnaissent dans nos idées, ils veulent le rassemblement », a-t-il insisté sur LCI.
L’investiture de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 semble désormais une formalité après le retrait de Michèle Alliot-Marie de la compétition à l’UMP, mais la ministre de la Défense laisse planer le suspense sur une possible candidature indépendante.
«Ce que je constate aujourd’hui, c’est qu’au sein de l’UMP, les nouveaux membres notamment ont...