Catastrophes naturelles Communications perturbées en Asie après un puissant séisme à Taïwan

Les communications par téléphone et Internet ont été sérieusement perturbées en Extrême-Orient et au-delà hier, au lendemain d’un violent séisme qui a endommagé des câbles de transmission de données au large de Taïwan. De courtiers à la recherche des cours de bourse aux accros de l’information, en passant par de simples particuliers voulant appeler les États-Unis, des millions de Taïwanais, Chinois, Japonais, ou Philippins, affichaient leur frustration. Les grandes places boursières, dont Tokyo, n’ont pas souffert et les scénarios catastrophe dans une des régions du monde les plus avancées et les plus dépendantes en matière de technologie ne se sont pas réalisées. Mais la gêne était réelle et les perspectives de retour à la normale peu claires. Plusieurs câbles sous-marins ont été endommagés au cours de tremblements de terre successifs survenus mardi au large de Taïwan et dont le plus violent a atteint une magnitude de 7,1 sur l’échelle ouverte de Richter, faisant deux morts. Les répercussions se sont fait sentir à Taïwan, en Corée, au Japon, aux Philippines, à Singapour, Hong Kong et par ricochet jusqu’en Australie et aux États-Unis. Des réparations étaient en cours et le trafic se faisait par d’autres réseaux de câble pour rétablir certains services, bien qu’à vitesse réduite, selon des opérateurs. Le séisme de Taïwan, qui a déclenché une brève alerte au tsunami, est survenu deux ans jour pour jour après le raz-de-marée du 26 décembre 2004 qui avait fait plus de 220 000 morts ou disparus dans l’océan Indien. Des scènes de panique ont été observées au Vietnam après la diffusion d’une alerte au tsunami demandant l’évacuation de plus de 1 500 kilomètres de côtes, ont indiqué hier journaux et responsables locaux. La ville de Danang a été le théâtre de scènes d’affolement.