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Ski - Bormio fait fonctionner ses canons à neige pour organiser les deux descentes prévues au programme de la Coupe du monde Dénériaz veut dompter la Stelvio

Le champion olympique de descente, Antoine Dénériaz, décevant depuis le début de la saison dans « sa » discipline, pense pouvoir dompter la Stelvio de Bormio, où auront lieu aujourd’hui et demain deux descentes comptant pour la Coupe du monde messieurs de ski alpin. « La Stelvio est une piste où je ne me sens pas vraiment bien, où je n’ai jamais fait de grands résultats, mais après cet entraînement, je me dis pourquoi pas y faire quelque chose », a expliqué Dénériaz après l’unique séance d’entraînement officiel hier. Le Français a signé le 18e temps à 1 sec 83/100 du meilleur chrono de la journée réalisé par l’Autrichien Fritz Strobl. « Cette piste vous remet les idées en place après les fêtes de Noël et la pause de quelques jours : elle tape bien comme on dit dans notre jargon », a souligné le Haut-Savoyard de 30 ans, dont le meilleur résultat dans la station italienne est une 9e place en 2001. « Il n’y a vraiment pas beaucoup de neige et les mouvements de terrain sont très marqués : la piste ne vous laisse aucun répit », a ajouté Dénériaz, dont le meilleur résultat cet hiver est une 5e place, en super-G à Beaver Creek (États-Unis). « Avec la façon dont je skie en ce moment en super-G, je peux faire quelque chose demain (jeudi) et vendredi », a assuré Dénériaz, qui a marqué cette saison tous ses points au classement général de la Coupe du monde en super-G. Pierre-Emmanuel Dalcin a réalisé la meilleure performance du camp tricolore avec le 10e temps, à 1 sec 36/100 de Strobl. Strobl réalise le meilleur temps « Cette année plus encore que les précédentes, cette descente est faite pour les gros cœurs : cela secoue beaucoup et il faudra oser attaquer », prévient Dalcin. Pour pouvoir accueillir le circuit mondial masculin, Bormio a dû faire fonctionner à plein ses canons à neige et faire venir de la neige en camion de vallées voisines. Les organisateurs ont également dû arroser certaines portions de la piste pour que les deux descentes, l’une étant la reprise de la descente de Val d’Isère (Savoie) annulée faute de neige en décembre, puissent avoir lieu. L’enneigement dans la vallée de Bormio est très limité, ce qui a également obligé les organisateurs à raccourcir le tracé de la descente avec un départ donné une centaine de mètres plus bas qu’en temps normal. « C’est vraiment plus dur que d’habitude, c’est parfois de la glace vive : ce n’est pas un hasard si les meilleurs temps ont été signés par des skieurs d’expérience », a souligné Yannick Bertrand, 16e temps de la séance d’entraînement. Avec un temps de 1 min 53 sec 08/100, Strobl a devancé son compatriote Michael Walchhofer de 16/100 et le Suisse Didier Cuche de 17/100. Hermann Maier, avec le 4e temps à 76/100 de Strobl, complète l’impressionnant tir groupé autrichien qui survient après un début de saison très décevant pour la Wunderteam, sans victoire sur le circuit masculin depuis treize épreuves. L’Américain Bode Miller, deuxième au classement mondial, a signé le 5e temps, à 83/100 du meilleur chrono, tandis que le Norvégien Aksel Lund Svindal, leader du classement général de la Coupe du monde, se contente du 30e temps, à plus de trois secondes de Strobl.
Le champion olympique de descente, Antoine Dénériaz, décevant depuis le début de la saison dans « sa » discipline, pense pouvoir dompter la Stelvio de Bormio, où auront lieu aujourd’hui et demain deux descentes comptant pour la Coupe du monde messieurs de ski alpin.
« La Stelvio est une piste où je ne me sens pas vraiment bien, où je n’ai jamais fait de grands...