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Actualités

Programme d’entente nationale

Je ne vois pas pourquoi un cabinet d’union nationale devrait forcément craindre ou refuser une minorité de blocage si, lors de sa formation, on s’entendait pour inscrire à l’ordre du jour du Conseil des ministres les sujets litigieux, et ce dans l’ordre suivant : – Les statuts du tribunal à caractère international : aucun parti n’en ayant refusé le principe et le CPL s’étant même déclaré prêt à en approuver les statuts quels qu’ils soient, le Hezbollah quant à lui désirant, toujours par principe, être saisi de son contenu pour l’approuver ou le commenter, aucune instance ne devrait logiquement et honnêtement voir un document de cette importance et à caractère national passer en catimini par le cabinet, quoi qu’en dise la majorité. – Les armes du Hezbollah : le Hezbollah ayant déclaré que ses armes serviraient à libérer les fermes de Chebaa ainsi que les prisonniers libanais détenus en Israël, s’entendre sur un délai pour l’obtention de cette libération par des moyens pacifiques, avec l’appui des nations amies, y compris l’Iran (en accord avec les États-Unis), et mieux encore grâce à une résolution de l’ONU. Entre-temps, établir de commun accord un programme de réarmement adéquat de l’armée libanaise, à qui reviendra le droit, le cas échéant et en temps dû et uniquement par décision politique du gouvernement, de libérer les terres et les détenus. Une contribution du Hezbollah dans ce réarmement et une intégration dans l’armée d’armes et de personnel dans le cadre d’un plan de confrontation avec l’ennemi israélien seraient envisagées. – Nouvelle loi électorale : on ne peut pas se vanter d’avoir formé une commission pour l’élaboration d’une nouvelle loi électorale et une fois élaborée à grand-peine, la garder dans un tiroir, sans la présenter au Parlement. Il serait inadmissible que les prochaines élections, quelle qu’en soit la date, viennent à échéance et puissent se dérouler sur base de la loi dite de Ghazi Kanaan, faute d’une loi équitable approuvée dans les délais. D’autre part, demander des élections anticipées avant l’approbation d’une nouvelle loi électorale serait absurde et incompréhensible. – Élection d’un nouveau président de la République : on ne peut pas élire un nouveau président si personne ne se déclare candidat. On ne peut pas décemment sortir un président de son chapeau et le présenter (l’imposer plutôt) au peuple comme on le faisait du temps des Syriens. S’il vous plaît, messieurs les candidats, déclarez-vous, même si la Constitution ne vous oblige pas à le faire, par respect pour le peuple que vous serez censé représenter. En tout cas,il serait préférable que cette élection se déroule après législatives, pour qu’un leader se dégage et s’impose comme le nouveau président, car nous avons besoin d’un homme prestigieux et représentatif dont nous pourrions être fiers. Article paru le Lundi 25 Décembre
Je ne vois pas pourquoi un cabinet d’union nationale devrait forcément craindre ou refuser une minorité de blocage si, lors de sa formation, on s’entendait pour inscrire à l’ordre du jour du Conseil des ministres les sujets litigieux, et ce dans l’ordre suivant :
– Les statuts du tribunal à caractère international : aucun parti n’en ayant refusé le principe et le CPL...