Rechercher
Rechercher

Actualités

Jeux asiatiques - Le rideau est tombé sur le plus grand événement sportif de l’histoire du Qatar Suprématie de la Chine qui se garde de tout triomphalisme

Malgré sa nette domination – attendue – aux Jeux asiatiques à Doha, la Chine se garde de tout triomphalisme et mesure le travail qu’il lui reste à faire pour rivaliser avec les plus grandes nations sportives, les États-Unis et la Russie, à deux ans des Jeux olympiques de Pékin. Le président du Comité olympique chinois (COC), Liu Peng, a estimé que plusieurs des athlètes confirmés de la délégation n’avaient pas répondu aux attentes et que, dans certaines disciplines, leurs concurrents asiatiques rattrapent leur retard. La Chine termine toutefois largement en tête au tableau des médailles avec un total de 316 médailles (165 or, 88 argent, 63 bronze), soit plus de 100 d’avance sur la Corée du Sud. Certes, la Chine a fini première des épreuves d’athlétisme, mais c’est essentiellement grâce à l’équipe féminine tandis qu’en natation, ses nageurs ont fait match nul avec leurs grands rivaux japonais. En aviron et en badminton, leur traditionnelle domination a été érodée. « Pour nous, cela tire la sonnette d’alarme », a déclaré M. Liu, 56 ans, également président du comité organisateur des Jeux de Pékin. « Certains de nos représentants ont à peine réalisé des performances de classe mondiale dans certains sports. » « Dans certaines disciplines, nous sommes même derrière d’autres nations asiatiques. Et même si nous avons réalisé ici de bonnes performances, cela ne se traduira pas automatiquement sur la scène olympique », a poursuivi M. Liu. « Les athlètes européens et américains montrent toujours leur force aux Jeux olympiques », a-t-il prévenu. M. Liu a refusé de nommer les disciplines qui n’ont pas atteint le niveau escompté ni les athlètes n’ayant pas réussi les performances attendues. « Dans certains sports, nous n’avons pas progressé du tout », a déploré M. Liu. « Le niveau a stagné, voire baissé dans certains cas. C’est dû à un manque de volonté et d’esprit d’équipe », a-t-il estimé. S’il a refusé de citer nommément les athlètes ayant déçu, il est clair que certains nageurs étaient sur sa liste puisque leur entraîneur les fustigeait pendant les compétitions. Son avis sur la prestation chinoise n’est pas partagé par son grand rival dans la région, le Japon. « Certains disent que la Chine a raflé trop de médailles d’or. Je dirais plutôt que tous les comités olympiques devraient prendre la Chine en exemple en ce qui concerne la promotion du sport », a déclaré le chef de la délégation nippone, Tsutomu Hayashi. M. Liu a estimé que son pays devrait redoubler d’efforts pour envoyer la meilleure équipe possible aux Jeux. « De retour en Chine, nous passerons en revue les Jeux sport par sport et nous serons plus stricts pour fixer des objectifs plus difficiles », a-t-il dit. Aux Jeux d’Athènes en 2004, la Chine avait terminé deuxième au tableau des médailles avec 32 or, 17 argent et 14 bronze (63 au total), derrière les États-Unis qui avaient remporté 102 médailles (dont 35 en or) et devant la Russie (92 médailles, dont 27 en or). Notons enfin que le Liban a réussi un parcours moyen dans ces Jeux avec comme point d’orgue la superbe médaille d’or de Jean-Claude Rabbath en saut en hauteur. Au final, le Liban termine à la 26e place au classement général avec une médaille d’or et deux de bronze.

Malgré sa nette domination – attendue – aux Jeux asiatiques à Doha, la Chine se garde de tout triomphalisme et mesure le travail qu’il lui reste à faire pour rivaliser avec les plus grandes nations sportives, les États-Unis et la Russie, à deux ans des Jeux olympiques de Pékin.
Le président du Comité olympique chinois (COC), Liu Peng, a estimé que plusieurs des...