Tennis - La joueuse de 26 ans actuellement en stage avec l’équipe de France Séverine Brémond, une révélation à confirmer

La Montpelliéraine Séverine Brémond, révélation du tennis féminin français cette année, espère confirmer ses bonnes performances en 2007 avec l’espoir notamment de rééditer son parcours surprise de Wimbledon où elle a atteint les quarts de finale. « De cette saison, il me reste beaucoup d’expérience et de confiance accumulées. Je garde bien sûr mon quart de finale à Wimbledon, mon passage en Fed Cup, où j’ai gagné le double décisif avec Tatiana Golovin qui permet de maintenir l’équipe en 1re division, et aussi deux demi-finales d’affilée en tournoi, à Québec et Bangkok », se félicite-t-elle. « J’ai atteint mon meilleur classement en terminant au 38e rang alors qu’en milieu de saison je n’étais encore que 142e environ et j’espère faire au moins aussi bien à l’occasion de la saison qui s’annonce », poursuit la joueuse de 26 ans, actuellement en stage avec l’équipe de France à l’Alpe-d’Huez (Isère). C’est la deuxième fois qu’elle participe à ce camp d’entraînement aux côtés d’Amélie Mauresmo, Nathalie Dechy, Mathilde Johansson et Laurène Fayolle. « J’étais déjà venue l’an dernier et on voit que cela a été très positif pour moi. C’est super de travailler dans des conditions optimales avec ce qui se fait de mieux en préparation athlétique », constate Séverine Brémond dont le mari, Éric, qui est son entraîneur, fait partie de l’encadrement. « Cela fait plus de deux semaines que nous sommes ici et l’ambiance est de mieux en mieux », assure-t-elle. Fulgurante progression Pour elle, le véritable facteur déclenchant de sa tardive mais fulgurante progression s’est produit au tournoi de Roland-Garros. Plus jeune, elle avait surtout privilégié les études plutôt qu’une carrière professionnelle dans le tennis. « Malgré ma défaite contre Kirilenko, j’avais produit un match très solide et je perds après avoir obtenu une balle de match. Jusque-là, c’était vraiment la meilleure partie que j’ai pu faire », commente-t-elle, évoquant ainsi « une prise de conscience ». « Ensuite, cela s’est confirmé. Je me sentais bien, solide dans mon jeu à Wimbledon et je me suis même surprise à atteindre les quarts de finale après avoir abordé match après match. C’était le résultat de ce qui était arrivé auparavant », ajoute la joueuse en confiant ses prédispositions pour les surfaces rapides. « Mon jeu offensif est vraiment bien en place désormais alors que ce type de surface ne pardonne pas une petite lenteur. Je ne m’y sentais donc pas trop à l’aise, mais à force de travail, physique notamment, je me suis mise au niveau. Maintenant, mon jeu s’adapte aussi bien sur la terre que sur le dur », se réjouit-elle. Séverine Brémond se fixe des objectifs plutôt à court terme car elle n’a pas beaucoup de points à défendre de janvier à juin. Elle était blessée en 2006 à la même époque. « Il faudrait que je puisse accumuler des points à ce moment-là et notamment lors de l’Open d’Australie. Ce serait bon pour la suite, en vue de Wimbledon, notamment, où j’espère faire aussi bien », dit-elle. Séverine n’oublie pas non plus l’équipe de France et la Fed Cup, épreuve qui lui tient à cœur. « J’y tiens beaucoup. J’espère être sélectionnée pour le prochain match en avril contre le Japon et je pense que nous allons mettre toutes les chances de notre côté pour nous retrouver en finale et pourquoi pas gagner après une année un peu plus difficile », conclut-elle.