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Qui peut abattre l’histoire ? Nada Anid FRANCIS

La principale richesse du Liban réside dans ses hommes. Ce constat rend bien compte de la réalité libanaise, celle d’un pays riche de ses hommes, des hommes empreints d’idéaux, de principes et d’humanisme. Et comme on n’abat que ceux qui dérangent, ceux qui se démarquent par leur grandeur, faut-il s’étonner que le Liban contemporain détienne le record du plus grand nombre d’assassinats politiques? Kamal Joumblatt, Béchir Gemayel, Rafic Hariri, Gebran Tuéni, Samir Kassir et maintenant Pierre Amine Gemayel... Autant d’aigles, parmi tant d’autres, abattus en plein vol, autant de personnalités habitées par une mission, celle d’un Liban élevé au rang d’un modèle d’harmonie entre les différentes cultures et les civilisations. Un Liban anobli par sa soif de liberté et de vérité. Un Liban qui s’entête à se démarquer des États mercantiles et des nations technocrates sans âme, dont la seule grandeur se mesure en termes de PNB, de monnaies trébuchantes, ou encore de centrales nucléaires et de frappes militaires. C’est le Liban en particulier, grand par son humanisme, géant de par sa civilisation plurielle, que les chasseurs d’âmes et de têtes s’emploient en vain, depuis des décennies, à abattre. Mais qui peut abattre l’histoire? Celle d’un peuple mille fois ressuscité de ses cendres. Qui peut dénier à cette terre féconde en hommes libres le pouvoir d’engendrer à chaque printemps de nouvelles âmes au service d’un Liban souverain, démocratique, convivial et humainement divin? Article paru le Mardi 05 Décembre 2006
La principale richesse du Liban réside dans ses hommes. Ce constat rend bien compte de la réalité libanaise, celle d’un pays riche de ses hommes, des hommes empreints d’idéaux, de principes et d’humanisme. Et comme on n’abat que ceux qui dérangent, ceux qui se démarquent par leur grandeur, faut-il s’étonner que le Liban contemporain détienne le record du plus grand...