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Le nombre des soldats britanniques pourrait être réduit d’ici à un an Londres juge l’attitude de l’Iran « inacceptable »

La Grande-Bretagne espère réduire de plusieurs milliers le nombre de ses soldats en Irak d’ici à fin 2007, mais elle demeure préoccupée par l’attitude de l’Iran dans le pays, qu’elle juge « inacceptable ». « Je peux vous dire que, d’ici à la fin de l’année prochaine, je m’attends à ce que les troupes (britanniques) en Irak soient réduites de manière significative, de plusieurs milliers » d’hommes, a déclaré hier le ministre britannique de la Défense, Des Browne, devant le Royal Institute of International Affairs. « La planification est en cours depuis quelques mois », a-t-il déclaré, insistant sur le fait qu’il ne voulait pas « qu’un seul soldat reste en Irak plus longtemps que nécessaire ». Dans ce discours présentant la stratégie de sortie de crise de la Grande-Bretagne, M. Browne a estimé que « la stratégie (de la coalition) fai(sait) des progrès » en Irak en dépit du niveau des violences dans le pays. Celles-ci sont notamment dues à el-Qaëda, selon lui, qui « demeure un défi sérieux, mais auquel nous savons comment répondre ». Mais l’organisation d’Oussama Ben Laden et les insurgés irakiens sunnites ne sont pas les seuls responsables de ces violences, a commenté M. Browne. Celles-ci sont également alimentées par l’Iran voisin, et cette attitude « inacceptable (...) reste une cause de grande inquiétude » pour la Grande-Bretagne, a-t-il prévenu. « L’Iran a une influence en Irak : le pouvoir d’abaisser ou d’augmenter la tension, d’ouvrir ou de fermer le dialogue », a-t-il dit, ajoutant : « Il n’use pas bien de cette influence. Le soutien, de l’intérieur de l’Iran, va à des groupes qui attaquent nos forces, mais aussi à des groupes qui alimentent la violence communautaire. C’est inacceptable. » M. Browne a réitéré l’appel du Premier ministre Tony Blair à l’Iran et la Syrie, afin qu’ils deviennent des partenaires dans la recherche de la paix au Moyen-Orient. « Le message à l’Iran est simple : soyez un partenaire constructif (...) ou vous ferez face à un isolement croissant », a insisté M. Browne. Quant à la Syrie, elle a montré des « signes d’engagement constructif », « mais comme toujours, nous devons voir des actions derrière les mots », a-t-il jugé. Parallèlement, les derniers militaires italiens présents en Irak quitteront ce pays début décembre, après avoir remis aux forces irakiennes la base qu’ils occupaient dans le sud du pays, à Nassiriya, a assuré hier le chef du gouvernement Romano Prodi. Il a affirmé avoir parlé au président américain, George W. Bush, qui lui a dit « être désolé » de ce départ. De même, le président polonais, Lech Kaczynski, a annoncé que les soldats polonais quitteraient l’Irak vers la fin 2007, sans toutefois donner de date précise du retrait.
La Grande-Bretagne espère réduire de plusieurs milliers le nombre de ses soldats en Irak d’ici à fin 2007, mais elle demeure préoccupée par l’attitude de l’Iran dans le pays, qu’elle juge « inacceptable ».
« Je peux vous dire que, d’ici à la fin de l’année prochaine, je m’attends à ce que les troupes (britanniques) en Irak soient réduites de manière...