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Environnement Bruxelles veut en finir avec les fourrures de chats et de chiens en Europe

La Commission européenne a proposé hier d’interdire complètement le commerce de fourrures de chats et chiens dans l’UE, des produits importés surtout de Chine et que les consommateurs achètent souvent à leur insu. Les fourrures de chats et de chiens ne sont pas vraiment prisées par les Européens, a expliqué le commissaire à la Protection des consommateurs, Markos Kyprianou, qui assure avoir reçu « d’innombrables demandes » pour passer à l’action. Mais ces fourrures, qui peuvent se retrouver sur des jouets ou des vêtements, débarquent généralement sur le marché sans être présentées comme telles. Elles sont souvent vendues comme fourrures synthétiques ou provenant d’autres animaux. Un certain nombre d’États membres de l’UE interdisent déjà leur commerce, mais la Commission veut harmoniser ces mesures. Une réglementation communautaire « aurait une plus grande efficacité que les mesures d’interdiction nationales et contribuerait à restaurer la confiance des consommateurs et des détaillants », estime-t-elle. Bruxelles, qui ne vise que le commerce de fourrures, pas les produits que les particuliers rapporteraient d’un voyage, promet des contrôles stricts aux frontières de l’Union. En revanche, il ne fait pas de doute que de tels produits sont importés de Chine, « qui pratique l’élevage de ces animaux à cette fin », poursuit la Commission. Et Bruxelles n’exclut pas que d’autres pays hors UE soient concernés. La Fondation Brigitte Bardot de protection des animaux s’est félicitée « d’une belle avancée pour l’Europe ». « Rappelons que plus de deux millions de chats et de chiens sont massacrés chaque année pour leur fourrure en Asie avec une violence et une cruauté incroyables (chats étranglés à l’intérieur de leur cage sous les yeux d’autres chats, chiens pendus, frappés...) », dénonce-t-elle.
La Commission européenne a proposé hier d’interdire complètement le commerce de fourrures de chats et chiens dans l’UE, des produits importés surtout de Chine et que les consommateurs achètent souvent à leur insu.
Les fourrures de chats et de chiens ne sont pas vraiment prisées par les Européens, a expliqué le commissaire à la Protection des consommateurs, Markos...