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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - Marcus Grönholm remporte le rallye de Nouvelle-Zélande, l’écurie américaine s’adjuge le titre des constructeurs Ford fait le doublé et un coup double

Ford a fait à la fois un doublé et un coup double au rallye de Nouvelle-Zélande : victoire du Finlandais Marcus Grönholm devant son compatriote Mikko Hirvonen sur l’autre Focus officielle, et premier titre mondial depuis 1979 pour le géant américain. En tête de bout en bout, meilleur temps dans 13 épreuves spéciales sur 17, Grönholm a finalement devancé Hirvonen de 56 secondes et l’Autrichien Manfred Stohl, sur une Peugeot 307 privée, de 2 min 39 sec 3/10. Les deux Citroën Xsara rouges de l’écurie belge Kronos, pilotées par les Espagnols Xevi Pons et Dani Sordo, ont dû se contenter de la 4e et la 5e place, Pons échouant à 17 secondes de Stohl après 17 spéciales. Kronos-Citroën, avec 25 points de retard à une manche de la fin, ne pourra plus revenir sur Ford au classement des constructeurs et des écuries. En l’absence de Sébastien Loeb, déjà assuré de son troisième titre consécutif de champion du monde depuis le rallye d’Australie fin octobre, Grönholm n’a jamais été menacé. Il a signé les quatre premiers temps scratch de la dernière journée (ES12 à ES15) puis a terminé en roue libre, partageant le meilleur chrono dans l’ES16 avec Pons puis laissant l’Espagnol le faire tout seul comme un grand dans l’ES17. « Le titre mondial pour Ford est mieux qu’une consolation, a estimé Grönholm en conférence de presse. C’est une superéquipe au sein de laquelle on se sent en famille mais qui possède, en même temps, une capacité de travail incroyable. Nous avons passé une supersaison et je suis vraiment confiant pour l’avenir. » Rossi aux portes du top 10 C’est la sixième victoire du grand Finlandais cette saison, après le Monte-Carlo en janvier, la Suède en février, la Grèce en juin, la Finlande en août et la Turquie en octobre. C’est la septième de Ford, puisque Hirvonen s’était imposé en Australie en octobre, après un tonneau de son leader permettant à Loeb d’être sacré à distance. « Je suis particulièrement heureux de ce titre, acquis après dix ans au service de Ford, a dit Malcolm Wilson, le patron de M-Sport, l’écurie qui aligne les Focus officielles. Notre titre est d’autant plus satisfaisant que la concurrence était redoutable. » Pour les amateurs de statistiques, c’est aussi la 24e victoire de Grönholm, champion du monde en 2000 et 2002, sur 135 rallyes disputés en championnat du monde, et la 4e en Nouvelle-Zélande après celles de 2000, 2002 et 2003 sur 206. Un peu plus loin au classement, l’Italien Valentino Rossi (Subaru Impreza), septuple champion du monde de moto, n’a échoué qu’à 18 secondes du top 10 pour sa deuxième participation en WRC – après le RAC 2002 –, mais était très heureux d’être arrivé au bout... en attendant mieux. « Être à l’arrivée est une première satisfaction, a dit « The Doctor ». Je voulais me faire plaisir et je l’ai fait jusqu’à la dernière spéciale. Vu les conditions météo très difficiles, ce ne fut pas tout le temps une partie de plaisir. Une chose est certaine : j’ai désormais très envie de persévérer dans cette voie et il me tarde déjà de prendre le départ d’un prochain rallye. »
Ford a fait à la fois un doublé et un coup double au rallye de Nouvelle-Zélande : victoire du Finlandais Marcus Grönholm devant son compatriote Mikko Hirvonen sur l’autre Focus officielle, et premier titre mondial depuis 1979 pour le géant américain.
En tête de bout en bout, meilleur temps dans 13 épreuves spéciales sur 17, Grönholm a finalement devancé Hirvonen de 56...