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Soudan Khartoum et les rebelles de l’Est progressent vers un accord de paix

Khartoum et les rebelles de l’Est ont avancé vers la paix, en signant à Asmara un accord de partage du pouvoir, qui apparaît comme un succès du gouvernement soudanais dans sa quête de régler les problèmes du pays sans intervention internationale. Aucun détail n’a été divulgué sur ce protocole conclu lundi et annoncé par l’agence officielle soudanaise SUNA. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit du dernier d’une série d’ententes pour mettre fin à des années de conflit dans l’est du Soudan. L’accord global de paix devrait être signé avant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan, qui se termine vers le 22 octobre, selon l’agence. Il ne reste, selon des sources politiques soudanaises, que régler la cérémonie. Fin septembre, les deux parties avaient conclu, toujours à Asmara, un accord sur des arrangements de sécurité, qui étaient au cœur des négociations ayant repris le 22 août. Auparavant, elles étaient parvenues à un accord sur le développement et le partage des ressources. Le secrétaire général du Front de l’Est, Moubarak Moubarak Salim, a levé un voile sur ce dernier protocole en déclarant au quotidien arabe Acharq el-Awsat d’hier qu’un fonds avait été prévu pour développer sa région. Obasanjo dénonce un « génocide » qui se « développe » au Darfour Le président nigérian Olusegun Obasanjo a affirmé hier qu’un « génocide » était en train de « se développer » au Darfour, insistant sur la nécessité du déploiement d’une force de paix des Nations unies dans cette région de l’ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003. « Ce n’est ni dans l’intérêt du Darfour, ni dans l’intérêt de l’Afrique ou du monde, de rester là à voir se développer un génocide au Darfour », a déclaré M. Obasanjo en visite au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba. M. Obasanjo a par ailleurs appelé la communauté internationale à « rester concentrée pour encourager ceux qui n’ont pas signé l’accord de paix du Darfour à le faire et pour s’assurer qu’il est appliqué ».
Khartoum et les rebelles de l’Est ont avancé vers la paix, en signant à Asmara un accord de partage du pouvoir, qui apparaît comme un succès du gouvernement soudanais dans sa quête de régler les problèmes du pays sans intervention internationale.
Aucun détail n’a été divulgué sur ce protocole conclu lundi et annoncé par l’agence officielle soudanaise SUNA. Il n’en...