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L’informaticien pourrait être déféré ce matin Imad Lahoud placé en garde à vue dans un dossier d’abus de biens sociaux

Imad Lahoud, soupçonné d’être le falsificateur des listings informatiques dans l’affaire Clearstream, est en garde à vue depuis lundi soir à la brigade financière de Paris dans un dossier d’abus de biens sociaux, a-t-on appris hier de sources concordantes. Cette garde à vue a été prolongée hier soir, a indiqué à l’AFP une source judiciaire qui précisait que M. Lahoud pourrait être déféré ce matin. Un riche propriétaire de chevaux, Michel Pomaret, avait déposé plainte avec constitution de partie civile pour « abus de biens sociaux » et « recel » donnant lieu à l’ouverture d’une information judiciaire en septembre 2004 confiée à la juge Evelyne Picard du pôle financier de Paris. M. Pomaret accuse M. Lahoud d’avoir détourné 230 000 euros qu’il avait placés dans la société SARL PSL Golf, une société d’édition et de promotion de l’image de grands golfeurs dans laquelle les deux hommes étaient associés. Imad Lahoud, 38 ans, a été tour à tour courtier (à la banque Merrill Lynch à Londres puis brièvement chez Salomon Brothers), espion (collaborant ponctuellement avec la DGSE en 2003 pour lutter contre le financement du terrorisme) puis directeur scientifique au centre de recherches du géant aéronautique EADS. Dans le dossier Clearstream, il est mis en examen pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux », soupçonné d’avoir falsifié des listings Clearstream en y introduisant des noms de personnalités industrielles et politiques qui auraient prétendument touché de l’argent dans l’affaire des frégates de Taïwan. Il a déjà été condamné le 27 septembre à Paris à six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve pour « abus de confiance, faux et escroquerie » contre M. Pomaret. L’ancien « golden boy » a été reconnu coupable d’avoir détourné à son profit 100 000 euros que lui avait confiés M. Pomaret dans l’intention de faire fructifier son capital. Il a également été condamné pour avoir présenté à la justice un faux document bancaire pour justifier la réalité du placement financier auprès de son client. Lors de l’audience, l’avocat de M. Pomaret, Me Michel Daumois, avait expliqué que Imad Lahoud avait inventé « l’escroquerie avec effet de levier » en évoquant l’affaire pour laquelle Imad Lahoud est aujourd’hui en garde à vue. Selon Me Daumois, il aurait incité M. Pomaret à investir dans la SARL PSL Golf qui, pour l’avocat, n’était qu’une coquille vide servant de réservoir à argent aux propres sociétés de M. Lahoud. M. Lahoud fait également l’objet de poursuites judiciaires pour la faillite du fonds spéculatif Volter qu’il avait fondé avec son beau-père François Heilbronner, ex-président des assurances GAN.
Imad Lahoud, soupçonné d’être le falsificateur des listings informatiques dans l’affaire Clearstream, est en garde à vue depuis lundi soir à la brigade financière de Paris dans un dossier d’abus de biens sociaux, a-t-on appris hier de sources concordantes. Cette garde à vue a été prolongée hier soir, a indiqué à l’AFP une source judiciaire qui précisait que M....