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« Aucun Iranien n’est autorisé à céder le droit à l’enrichissement d’uranium », déclare Ahmadinejad Rencontre Larijani-Solana à Berlin pour tenter de régler la crise nucléaire

Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Larijani, et le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, se sont retrouvés hier à Berlin, pour un entretien considéré par l’Occident comme celui de la dernière chance avant de décider d’éventuelles sanctions à l’ONU. Une douche froide est cependant venue de Téhéran : le président Mahmoud Ahmadinejad a affirmé qu’aucun Iranien n’était autorisé à céder le « droit de la nation » à l’enrichissement d’uranium. « Ils nous disent de suspendre l’enrichissement, même pour un jour, sous le prétexte d’un problème technique, de façon à ce que nous poursuivions les négociations », a fustigé le président lors d’une conférence. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a dit ne pas s’attendre à ce que MM. Larijani et Solana parviennent à un résultat de sitôt. Il a précisé qu’il ne s’impliquerait pas dans les discussions, cela étant la tâche de Javier Solana, et qu’il n’y aurait pas de discussion bilatérale. Avant la rencontre, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, avait déclaré, cité par la télévision d’État : « Comme il y a une atmosphère de compréhension entre la République islamique d’Iran et l’Europe, nous pouvons être optimistes » sur l’issue de la rencontre. Des responsables européens se sont dit encouragés récemment par la volonté apparente, selon eux, de la partie iranienne de régler la crise. Mardi, des responsables américains anonymes ont affirmé au quotidien Washington Times que l’Iran serait prêt à accepter une suspension temporaire de ses activités d’enrichissement d’uranium pendant 90 jours, à condition que ce geste ne soit pas rendu public. Le directeur adjoint de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Saïdi, a cependant assuré que la question de la suspension ne figurerait pas au menu des discussions à venir entre MM. Solana et Larijani.

Le négociateur en chef du nucléaire iranien, Ali Larijani, et le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, se sont retrouvés hier à Berlin, pour un entretien considéré par l’Occident comme celui de la dernière chance avant de décider d’éventuelles sanctions à l’ONU.
Une douche froide est cependant venue de Téhéran : le président Mahmoud...