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Le bombardement de la centrale à Gaza est un « crime de guerre », accuse B’Tselem

L’Association israélienne de défense des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a affirmé, hier, que le bombardement fin juin par l’armée israélienne de la principale centrale électrique de la bande de Gaza constituait « un crime de guerre ». Dans un rapport intitulé « Acte de vengeance », l’association B’Tselem « établit que le bombardement de la centrale électrique était illégal et tombe sous la définition de crime de guerre selon la loi humanitaire internationale puisqu’il s’agit d’une attaque ayant visé un objectif purement civil ». B’Tselem relève que la plupart des habitants de la bande de Gaza sont toujours privés d’électricité pour la moitié du jour, et que la pénurie de courant affecte sérieusement le fonctionnement des systèmes d’égout et de distribution d’eau potable. « Même si on souscrit à l’allégation douteuse que cette attaque offrait un quelconque avantage militaire, elle était disproportionnée, et Israël pouvait recourir à des moyens moins nuisibles, tel l’arrêt de l’approvisionnement en courant de la bande de Gaza par la Compagnie israélienne d’électricité », ajoute B’Tselem. L’organisation demande au gouvernement israélien de « diligenter une enquête criminelle sur ce bombardement en vue de poursuivre en justice les personnes responsables d’avoir ordonné et exécuté cette attaque ».

L’Association israélienne de défense des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a affirmé, hier, que le bombardement fin juin par l’armée israélienne de la principale centrale électrique de la bande de Gaza constituait « un crime de guerre ». Dans un rapport intitulé « Acte de vengeance », l’association B’Tselem « établit que le...