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Les sorties de la semaine

l The Break-Up, de Peyton Reed Les Américains (et le reste du monde d’ailleurs) sont ravis, deux «people» du moment envahissent l’écran d’une des comédies romantiques les plus médiatisées de ces dernières années. À l’affiche, une Jennifer Aniston post-Brad Pitt face à une mascotte du rire, Vince Vaughn. Qu’attendre de ce film si ce n’est de la pure légèreté. The Break-Up présente une petite nouveauté, il commence là où les autres comédies romantiques s’arrêtent. Nous sommes effectivement les témoins non pas de la rencontre d’un couple, mais de sa séparation. La cinéaste Peyton Reed s’amuse donc à imaginer une histoire d’amour à l’envers. On s’attend alors à de superbes crêpages de chignons, à des répliques percutantes, à des mots cruels et à de l’insolence. Mais le résultat est décevant. Édulcorée à outrance, l’histoire se contente d’exhiber platement ses acteurs principaux. Alors que Jennifer Ansiton (qui était pourtant parvenue à se détacher de son personnage de Friends dans The Good Girl) ressort les mimiques de Rachel, Vince Vaughn nous lâche de temps à autre des petits gags moyennement inspirés. Si le point de départ de cette comédie se voulait différent, elle présente une énième variation autour du thème de bobonne qui attend désespérément que son homme au ventre bedonnant lâche sa bière pour lui tenir la main. CinemaCity, Kaslik,Freeway, Empire ABC/Sodeco/Dunes/ Galaxy/St-Élie k Monster House, Gil Kenan Monster House marque la dixième collaboration du prolifique tandem Steven Spielberg/Robert Zemeckis, qui partagent ici la casquette de producteur exécutif. L’idée audacieuse consiste à mettre en scène un film d’horreur pour enfants. L’histoire suit les aventures de trois bambins persuadés que la maison de leur voisin avale quiconque s’en approcherait de trop près. Pour ne pas non plus choquer les petiots, l’équipe s’est penchée vers l’animation et plus précisément la «performance capture». Après The Polar Express, Monster House est le deuxième film entièrement réalisé à l’aide de cette technique. Rappelons que ce procédé permet de recréer à la perfection les expressions et les gestes des comédiens en infographie. En plus de l’étonnante spontanéité des mouvements et des attitudes, ce sont donc bien les mimiques des acteurs (ici Maggie Gyllenhaal, Steve Buscemi et Jason Lee) que le public découvre à l’écran. Voilà donc une manière de dédramatiser le côté sombre et effrayant d’un film d’horreur en le rendant ludique et visuellement intéressant. Nous sommes néanmoins bien loin du Corpse Bride de Tim Burton, de ce bijou d’animation qui exploitait le macabre pour offrir, au final, une œuvre d’une poésie et d’une féerie totale. Certes, Monster House est techniquement maîtrisé, mais la monotonie des décors fait rapidement naître l’ennui. Même reproche pour les personnages qui se veulent trop stéréotypés: la baby-sitter m’en fichiste, la fillette dégourdie, le petit gros maladroit et le jeune garçon modèle. On attendait plus de magie et d’imagination. Dommage. CinemaCity, Espace, Circuit Empire-sauf Sofil
l The Break-Up,
de Peyton Reed

Les Américains (et le reste du monde d’ailleurs) sont ravis, deux «people» du moment envahissent l’écran d’une des comédies romantiques les plus médiatisées de ces dernières années. À l’affiche, une Jennifer Aniston post-Brad Pitt face à une mascotte du rire, Vince Vaughn. Qu’attendre de ce film si ce n’est de la pure...