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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Iran serait prêt à accepter une suspension temporaire de l’enrichissement d’uranium à condition que cette décision ne soit pas rendue publique, selon des responsables US

Moscou et Téhéran d’accord pour le démarrage de la centrale de Bouchehr en septembre 2007 La Russie et l’Iran se sont mis d’accord hier sur le lancement de la centrale nucléaire de Bouchehr en septembre 2007, un projet réalisé par les Russes dans le sud de l’Iran qui inquiète les États-Unis, soupçonnant Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Cette annonce a été faite à l’issue de discussions lundi et hier des chefs du nucléaire iranien Gholamreza Aghazadeh et du nucléaire russe Sergueï Kirienko à Moscou. « La société russe Atomstroïexport et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) ont signé un accord additionnel au contrat sur la construction de la centrale de Bouchehr qui prévoit le lancement de la centrale en septembre 2007 », a ainsi indiqué le porte-parole de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique (Rosatom) Sergueï Novikov. Dans ce cadre, la Russie envisage d’envoyer en mars prochain à Bouchehr environ 80 tonnes de combustible nucléaire. Avant de se rallier au calendrier russe sur une entrée en exploitation à l’automne 2007, M. Aghazadeh avait d’abord pressé lundi la Russie d’achever plus vite la construction de la centrale, affirmant que cela était possible « dans une période de six mois ». L’Agence fédérale russe de l’énergie atomique a fini par convaincre ses partenaires iraniens d’accepter le calendrier proposé par Moscou, même si l’Iran ne perd pas espoir de revenir sur ces discussions « dans trois mois », selon l’agence ITAR-Tass, citant des responsables iraniens. Une accélération des travaux souhaitée par Téhéran aurait obligé les Russes à livrer le combustible nucléaire en Iran dès cet automne, alors que le destin du programme nucléaire iranien se trouve encore entre les mains des négociateurs internationaux. La Russie, qui a d’importants intérêts économiques et industriels en Iran où elle pourrait construire d’autres centrales, plaide à la fois pour le « droit de l’Iran à l’énergie nucléaire civile » et « le respect de la non-prolifération » militaire, a rappelé le secrétaire du Conseil de sécurité russe Igor Ivanov, qui a rencontré M. Aghazadeh hier au Kremlin. Hier encore, Moscou a refusé de se joindre à des « ultimatums » à l’encontre de l’Iran, qui mèneraient à une « impasse » et à une « nouvelle crise » au Proche-Orient, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, doit rencontrer cette semaine le responsable iranien des négociations pour le dossier nucléaire, Ali Larijani, afin de relancer les négociations. Hier, des responsables ont indiqué dans une interview au Washington Times que l’Iran serait prêt à accepter une suspension temporaire de ses activités d’enrichissement d’uranium pendant 90 jours, mais ne voudrait pas que cette décision soit rendue publique. Interrogé , le porte-parole du département d’État Tom Casey a répondu au Washington Times : « L’Iran doit suspendre ses activités d’enrichissement et il doit le faire de telle sorte que cela soit vérifiable. Si c’est le cas, nous pouvons commencer des négociations. Si ce n’est pas le cas, nous irons vers des sanctions. C’est une condition claire et sans ambiguïté. »
Moscou et Téhéran d’accord pour le démarrage
de la centrale de Bouchehr en septembre 2007

La Russie et l’Iran se sont mis d’accord hier sur le lancement de la centrale nucléaire de Bouchehr en septembre 2007, un projet réalisé par les Russes dans le sud de l’Iran qui inquiète les États-Unis, soupçonnant Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire.
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