Rechercher
Rechercher

Actualités

Syrie Deux défenseurs des droits de l’homme libérés

Deux défenseurs des droits de l’homme, Mohammad Haji-Darouiche et Mahmoud Sarem, arrêtés par les autorités, ont été relâchés cette semaine, a annoncé hier l’Organisation nationale des droits de l’homme en Syrie (ONDHS). Haji-Darouiche, 46 ans, membre de l’Association des droits de l’homme en Syrie (ADHS), arrêté le 14 septembre, vient d’être libéré, a dit à l’AFP le président de l’ONDHS Ammar Qorabi. Les autorités ont également libéré Mahmoud Sarem, 70 ans, professeur, arrêté en septembre 2005. Il sera « jugé en état de liberté », a indiqué M. Qorabi. Mahmoud Sarem est accusé d’« avoir affaibli la nation, porté atteinte à son image, et propagé des informations mensongères ». Il est l’auteur d’articles appelant le président Bachar el-Assad à des réformes, a souligné M. Qorabi. Le cinéaste Amiralay interdit de quitter le pays « pour le moment » Le cinéaste syrien Omar Amiralay, un critique du régime, n’a pas l’autorisation « pour le moment » de quitter le territoire syrien, a indiqué hier à l’AFP le président de l’Organisation nationale des droits de l’homme en Syrie (ONDHS). Selon Ammar Qorabi, les autorités ont mené « une enquête sur le film d’Amiralay Déluge au pays du Baas » et « sur les raisons de sa diffusion récemment par la télévision satellitaire saoudienne al-Arabiya en cette période de pressions » exercées sur Damas par la communauté internationale. Déluge au pays du Baas a été perçu comme un réquisitoire contre le parti Baas au pouvoir en Syrie. Le film, produit par la chaîne franco-allemande ARTE, a reçu le prix du meilleur court-métrage (46 minutes) de la Biennale du cinéma arabe de l’Institut du monde arabe à Paris. En tournant son documentaire dans un village syrien, Omar Amiralay ne met pas directement en cause le Baas, se contentant de laisser les images et les personnages parler du parti au pouvoir. Le film montre le fonctionnement d’un système où la langue de bois idéologique accompagne le citoyen depuis le banc de l’école jusqu’à l’âge adulte. M. Amiralay a confirmé avoir été interdit de quitter la Syrie « temporairement », après avoir subi lundi un interrogatoire de près de 13 heures. Attaque contre l’ambassade US à Damas : Washington envoie des enquêteurs Les États-Unis vont dépêcher en Syrie une équipe d’agents fédéraux chargés d’enquêter sur la tentative d’attaque contre l’ambassade américaine à Damas, a annoncé mardi le département d’État américain. « Le responsable de la sécurité régionale à l’ambassade américaine à Damas collabore étroitement avec les autorités syriennes, qui vont faciliter l’enquête », a dit une porte-parole du département d’État. « Une équipe conjointe du FBI et du Bureau de la sécurité diplomatique va se rendre sur place pour fournir son aide à l’enquête », a ajouté Nancy Beck. Selon elle, le département d’État est satisfait du degré de coopération de la Syrie à l’enquête. Quatre Syriens ont tenté d’attaquer l’ambassade des États-Unis le 12 septembre, mais les forces syriennes ont fait échouer leur projet. Les quatre assaillants sont morts.
Deux défenseurs des droits de l’homme, Mohammad Haji-Darouiche et Mahmoud Sarem, arrêtés par les autorités, ont été relâchés cette semaine, a annoncé hier l’Organisation nationale des droits de l’homme en Syrie (ONDHS). Haji-Darouiche, 46 ans, membre de l’Association des droits de l’homme en Syrie (ADHS), arrêté le 14 septembre, vient d’être libéré, a dit à...