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Golf - Égalité parfaite depuis 1979 entre les États-Unis et le Vieux Continent Les Américains veulent revenir d’Europe avec la Ryder Cup

Les Américains, après deux victoires européennes en 2002 et 2004, entendent ramener chez eux la Ryder Cup de golf, qui récompense tous les deux ans les États-Unis ou l’Europe, et qui a cette année pour cadre, ce week-end, le parcours du K Club, près de Dublin. Depuis que les Irlandais et les Britanniques ont reçu l’apport des golfeurs du reste du Vieux Continent en 1979, les deux camps ont chacun remporté six victoires. La dernière défaite des Américains, à Oakland dans le Michigan, a été la plus large depuis 1981 (18,5 points à 9,5). Outre les vingt-quatre golfeurs, un vingtième invité, la pluie annoncée toute la semaine, pourrait jouer son rôle dans cette 36e édition, sur un parcours déjà détrempé. Mardi, « deux de nos joueurs, bloqués dans le bunker, n’ont pas pu en sortir », raconte le capitaine européen, le Gallois Ian Woosnam. Ce climat n’est pas inhabituel à cette période de l’année en Irlande, relève le Gallois, mais pourrait gêner les Américains. Leur capitaine Tom Lehman se rend en Irlande avec les trois premiers mondiaux, Tiger Woods, Jim Furyk et Phil Mickelson. Mais il a aussi emmené quatre débutants dans la compétition, J.J. Henry, Zach Johnson, Vaughn Taylor et Brett Wetterich, contre deux seulement côté européen, les Suédois Robert Karlsson et Henrik Stenson. Woosnam a notamment sélectionné le récent vainqueur du championnat du monde de match-play de Wentworth (Angleterre), Paul Casey, Colin Montgomerie, héros de l’édition 2004, et l’Espagnol Jose Maria Olazabal, de retour après une longue absence. Outsiders Selon Woods, les Américains seront « outsiders ». Mais il ajoute : « Il semble que pour gagner cette coupe, il faille être outsider. » La semaine dernière, le n° 1 mondial et Furyk ont connu des jours difficiles, éliminés prématurément à Wentworth. « C’est dans les grands événements que les grands jouent le mieux », relativise Lehman qui a expliqué vouloir s’inspirer de l’état d’esprit de soldats américains blessés en Irak rencontrés : « Courage, honneur, sens du devoir et engagement pour l’équipe. » Côté européen, la compétition a débuté par une polémique quand le Danois Thomas Bjorn a exprimé sa colère d’avoir été écarté par Woosnam au profit de l’Anglais Lee Westwood et du Nord-Irlandais Darren Clarke. Chaque équipe compte dix golfeurs sélectionnés d’office et deux choisis par le capitaine. Woosnam, qui compte sur le soutien de la foule irlandaise, a indiqué mardi qu’il choisirait au dernier moment les paires alignées demain. « Il est important que les gars soient honnêtes envers eux-mêmes et envers moi sur comment ils sentent leur jeu. » Lehman devrait associer Woods et Furyk d’une part, Mickelson et Chris Di Marco de l’autre. Le vendredi et le samedi sont consacrés aux « foursomes » (deux joueurs de la même équipe jouent alternativement la même balle) et aux « fourball » (les deux joueurs jouent leur propre balle, le meilleur des quatre remporte le point). Le dimanche est consacré aux simples (match play).
Les Américains, après deux victoires européennes en 2002 et 2004, entendent ramener chez eux la Ryder Cup de golf, qui récompense tous les deux ans les États-Unis ou l’Europe, et qui a cette année pour cadre, ce week-end, le parcours du K Club, près de Dublin.
Depuis que les Irlandais et les Britanniques ont reçu l’apport des golfeurs du reste du Vieux Continent en 1979,...