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Saddam Hussein rejette les accusations de génocide au Kurdistan Ahmadinejad promet l’aide de l’Iran pour rétablir la sécurité en Irak

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a assuré hier que son pays apporterait « son aide pour rétablir une sécurité complète en Irak », à l’issue d’entretiens avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui effectue sa première visite officielle en Iran. Par ailleurs, la cinquième audience du procès de Saddam Hussein a eu lieu hier, sur fond de violences à travers le pays. «L’Iran apportera son aide pour établir une sécurité complète en Irak car la sécurité de l’Irak est la sécurité de l’Iran », a déclaré M. Ahmadinejad lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Maliki. « Nous avons eu une bonne discussion avec M. Ahmadinejad. Il n’y a aucune barrière entre nous en matière de coopération, y compris sur les questions de sécurité », a déclaré pour sa part le Premier ministre irakien. Pour bien montrer les liens entre les deux pays, M. Ahmadinejad a accueilli personnellement le Premier ministre irakien, qui aurait dû être reçu par le vice-président iranien pour respecter le protocole diplomatique. M. Maliki, à la tête d’une délégation comprenant notamment des députés et le conseiller irakien à la Sécurité Mouaffaq al-Roubaïe, devait également rencontrer le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, l’ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Larijani. La République islamique d’Iran est apparue comme le plus important allié du gouvernement irakien dominé par les chiites après la chute de Saddam Hussein. Mais les États-Unis ont accusé en août dernier les forces iraniennes d’entraîner et de fournir des armes aux « chiites extrémistes » en Irak pour qu’ils mènent des opérations armées dans ce pays. Le Premier ministre irakien a démenti que les accusations américaines à propos d’une ingérence iranienne dans les affaires intérieures de l’Irak allaient empêcher l’application des accords signés entre Téhéran et Bagdad. Hier, la Maison-Blanche a réagi avec méfiance à l’engagement de l’Iran de contribuer au rétablissement de la sécurité chez son voisin irakien, en affirmant que la République islamique devait commencer par ne pas être elle-même une « partie du problème ». Par ailleurs, au cours de la cinquième audience de son procès, ajournée à aujourd’hui, le président irakien déchu Saddam Hussein a affirmé hier devant le tribunal que son armée n’avait fait que réprimer une rébellion au Kurdistan, rejetant ainsi les accusations de génocide pesant sur lui, alors que quatre Kurdes ont raconté les horreurs de la répression. Saddam Hussein est jugé, ainsi que six de ses lieutenants, pour avoir ordonné et mis en œuvre les campagnes de répression « Anfal » au Kurdistan, qui auraient fait 180 000 morts en 1987 et 1988. Sur le terrain, vingt-sept personnes ont été tuées hier dans des attaques à travers le pays, dont neuf à Bagdad où un attentat à la voiture piégée a fait six morts et quinze blessés dans une rue fréquentée du centre.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a assuré hier que son pays apporterait « son aide pour rétablir une sécurité complète en Irak », à l’issue d’entretiens avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui effectue sa première visite officielle en Iran. Par ailleurs, la cinquième audience du procès de Saddam Hussein a eu lieu hier, sur fond de violences à...