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Actualités - CHRONOLOGIE

CINÉMA - Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger Trois films libanais en lice pour le Grand Prix

TANGER - de Zéna ZALZAL Tanger. Mythique et indolente. Bercée par les eaux mêlées de la Méditerranée et de l’Atlantique qui se rejoignent en son détroit (le Gibraltar), Tanger, la belle du nord marocain, a toujours le regard fixé sur l’horizon. Cet horizon duquel sont venus vers elle des artistes, des peintres, des écrivains célèbres, à l’instar de Delacroix, Truman Capote, Paul Bowles, etc., attirés par sa lumière, ensorcelés par ses mystères ou captivés par sa douceur et son ouverture… Ce regard vers l’horizon, vers l’autre au-delà de la mer, cette curiosité affable envers ces «autres» qui viennent d’Europe ou du pourtour de la grande bleue, Tanger les exprime aujourd’hui, plus particulièrement à travers son Festival du court-métrage méditerranéen. Instauré depuis quatre ans, ce festival consacré aux petits films de fiction (35 mm) commence à s’imposer dans le parcours des «courts». Pour sa quatrième édition, qui se tient du 11 au 16 septembre, il offre une programmation qui, outre une trentaine de films, de 17 pays, en lice pour le Grand Prix, s’intéresse – à travers les tables rondes et débats qui réuniront les représentants des grands festivals internationaux de courts-métrages – à l’évolution de la production de ce genre cinématographique révélateur de jeunes talents. Premiers films projetés, au lendemain du film d’ouverture (La morsure du citron, hors compétition) du réalisateur suisse et président du jury du festival cette année, Jean-François Amiguet, les courts-métrages de trois Libanais : Fouad Alywan, Badih Massaad et Rana Salem. Une ouverture libanaise en somme, «en hommage et par solidarité avec le Liban», assurent les organisateurs du festival, qui insistent également sur la «qualité de la production cinématographique» en provenance du pays du Cèdre. À l’évidence appréciés par le public tangérois, A Plus de Fouad Alywan, Badkoun Shi…t ? de Badih Massaad et Le premier étage à droite de Rana Salem, les trois films libanais (qui ont comme point commun de traiter du désarroi de la jeunesse libanaise, mais chacun à sa façon) devront concourir néanmoins avec une bonne trentaine de productions : françaises, espagnoles, italiennes, portugaises, égyptienne, algérienne, tunisienne, albanaises, turques, grecques, syriennes, palestiniennes, de Malte, de Croatie et bien sûr marocaine. Une compétition serrée qui sera soumise au jugement d’un jury composé de professionnels, à l’instar des réalisateurs français et palestinien, Bernard Verley et Rachid Masharoui, de la directrice du Festival africain de Tarifa, Mane Sisneros, du cinéaste marocain Moumen Shimi et de la sociologue marocaine Soumaya Naaman Guessous. Le suspense reste entier donc. En attendant la cérémonie de clôture le 16 septembre…
TANGER - de Zéna ZALZAL

Tanger. Mythique et indolente. Bercée par les eaux mêlées de la Méditerranée et de l’Atlantique qui se rejoignent en son détroit (le Gibraltar), Tanger, la belle du nord marocain, a toujours le regard fixé sur l’horizon. Cet horizon duquel sont venus vers elle des artistes, des peintres, des écrivains célèbres, à l’instar de Delacroix,...