Il faut se montrer solidaires et ne pas succomber à la concurrence politique, estime Pharaon

Le ministre d’État aux Affaires du Parlement, Michel Pharaon, a déclaré hier, devant la ligue des moukhtars venue s’entretenir avec lui, que « les temps sont à la solidarité, et non pas à la concurrence politique ». « La seule façon de faire face aux échéances, a considéré Michel Pharaon, c’est d’être ouvert aux propositions constructives de l’opposition. » Le ministre d’État a de plus abordé le problème de la participation de la communauté chrétienne à la vie politique, indiquant « que ce problème ne peut être résolu de manière précipitée ». Il a en outre rappelé que « les participants au dialogue se sont mis d’accord sur la nécessité de régler ce problème plus tard, en échange du maintien de l’actuel gouvernement pour paver la voie à une étape plus stable et plus prospère ». Michel Pharaon a poursuivi en ajoutant qu’un changement gouvernemental « plongerait le pays dans une crise politique ouverte ». Le ministre d’État a aussi insisté sur les 7 points du plan Siniora qui avaient constitué « la colonne vertébrale de la résolution 1701, ce qui prouve que le Liban est définitivement réapparu sur la scène internationale ». Sur un autre plan, M. Pharaon a assuré que « le chantier de reconstruction nécessite aussi de rebâtir la confiance entre les forces du 14 Mars et les autres parties politiques », soulignant qu’après la levée du blocus, « la phase de l’application de la 1701 allait réellement commencer, mais aussi la phase de consolidation de l’unité nationale ». Dans ce cadre, le ministre d’État a affirmé que le déploiement de l’armée dans le Sud « était synonyme d’une souveraineté retrouvée ».