Rechercher
Rechercher

Actualités

Russie Quand sonne le glas, Beslan revit sa prise d’otages, deux ans après

Une foule silencieuse est réunie devant l’école n° 1 de Beslan lorsque sonne le glas marquant le deuxième anniversaire de la prise d’otages, dont l’horreur est encore fraîche dans la mémoire des habitants de cette petite ville d’Ossétie du Nord (Caucase russe). Le 1er septembre 2004, à 09h15 (05h15 GMT), un commando lourdement armé occupait l’école en pleine cérémonie de rentrée des classes, prenant en otages près de 1 200 personnes. Deux ans après, à la même heure, le glas a retenti, devant des centaines d’adultes et d’enfants. Certains allument des cierges, devant les centaines de photographies des victimes accrochées sur ce qui reste de murs dans le mémorial à ciel ouvert, au toit effondré, d’autres s’effondrent en larmes. « Ils ne nous ont pas dit pourquoi nos enfants ont brûlé », se rebelle parmi eux Rita Sidakova, dont la fille de 13 ans fait partie des 186 enfants tués (sur 332 morts) lors de cette prise d’otages par un commando protchétchène à Beslan, dans la république russe d’Ossétie du Nord. « Ils nous cachent tout », ajoute-t-elle, soupçonnant les autorités, accusées d’avoir tiré à l’arme lourde sur l’école pleine d’otages et mis le feu au toit du bâtiment, d’être à l’origine du grand nombre de morts.

Une foule silencieuse est réunie devant l’école n° 1 de Beslan lorsque sonne le glas marquant le deuxième anniversaire de la prise d’otages, dont l’horreur est encore fraîche dans la mémoire des habitants de cette petite ville d’Ossétie du Nord (Caucase russe). Le 1er septembre 2004, à 09h15 (05h15 GMT), un commando lourdement armé occupait l’école en pleine...