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Actualités - OPINION

Rééquilibrer le cabinet

Fidèle lecteur de L’Orient-Le Jour depuis plus de trente ans, je me permets de vous adresser ces quelques observations. Elles s’autorisent du fait que, contrairement à la plupart de mes compatriotes, je ne connais personnellement aucun des leaders de notre pays et que je pense donc être plus à même de revenir à un certain bon sens : 1 – Dégagé de la tutelle syrienne, le Liban est en danger de devenir de part en part une ploutocratie. Il est important de rééquilibrer le gouvernement en associant au camp ploutocratique, qui a sa valeur et sa légitimité, le mouvement du général Aoun, mouvement qui est manifestement le moins lié aux puissances de l’argent. 2 – Il serait plus sain que les personnalités politiques les plus représentatives, que les dernières élections ont écartées du Parlement, soient également associées au pouvoir, d’autant plus qu’elles acceptent de l’être sans poser explicitement de conditions vraiment périlleuses. 3 – Alors que nous devons certes rester vigilants à l’égard de toute velléité de renaissance de l’hégémonie syrienne au Liban, il ne faut pas que ce sujet devienne un alibi interdisant de considérer sérieusement les graves dysfonctionnements administratifs et économiques affectant nos concitoyens. Maroun AOUAD Directeur de recherche au CNRS – Paris Professeur visiteur à l’Université de Genève
Fidèle lecteur de L’Orient-Le Jour depuis plus de trente ans, je me permets de vous adresser ces quelques observations. Elles s’autorisent du fait que, contrairement à la plupart de mes compatriotes, je ne connais personnellement aucun des leaders de notre pays et que je pense donc être plus à même de revenir à un certain bon sens :
1 – Dégagé de la tutelle syrienne, le...