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Patrick Vieira signe à l’Inter de Milan

La Juventus Turin ayant coulé en 2e division italienne pour avoir croisé en eaux troubles, la Pieuvre Patrick Vieira va poursuivre à l’Inter Milan, où il vient de signer pour quatre ans, une carrière revigorée par un Mondial renversant avec l’équipe de France de football. Vieira revient à Milan, une ville qu’il connaît pour avoir porté pendant une saison les couleurs de l’autre club de la cité lombarde, l’AC Milan. Mais c’était il y a longtemps, à une autre époque, quand Vieira n’était encore qu’un jeune espoir issu du centre de formation de Cannes. Car ce n’est qu’après son départ de Milan pour Arsenal que Vieira va devenir grand. En neuf ans à Highbury, « Big Pat » a acquis un statut de valeur sûre chez les Bleus et sur le Vieux continent, engrangeant les titres (trois championnats et deux Coupes d’Angleterre) et terminant emblématique capitaine des « Gunners ». À l’intersaison 2005, Vieira quitte pourtant Arsenal et signe – pour cinq ans – à la Juve, où il pense pouvoir enfin décrocher un titre européen (après sa défaite en finale de la Coupe de l’UEFA 2000 face à Galatasaray). Ses débuts sous le maillot bianconero s’avèrent assez probants, avec quelques buts à la clef. Mais une pubalgie non soignée ternira sensiblement sa saison, entraînant un tombereau de critiques en Italie sur son rendement. Fait rare pour lui, le géant né à Dakar traverse une mauvaise passe, à l’approche d’une Coupe du monde de surcroît... « Les critiques à mon encontre ont été un peu sévères, mais ça fait partie du travail, expliquait-il fin mai. Je sais ce que j’ai traversé durant cette saison. Avec le recul, je me dis que je n’aurais peut-être pas dû jouer avec la blessure, mais je ne regrette pas. Si c’était à refaire, je le referais. » Déclic togolais Pendant les matches de préparation, Vieira semble encore l’ombre de lui-même. Sur le flanc droit, son placement se révèle erratique et son jeu transparent. Inquiétant. Le sélectionneur Raymond Domenech prend alors sa défense, martelant que son n° 4 serait « un des joueurs forts » de la compétition. Son compère de l’entrejeu défensif, Claude Makelele, estime quant à lui que « l’équipe de France ne peut pas se passer de Vieira ». C’est désormais à lui de parler, sur le terrain. Le 23 juin, jour de ses 30 ans, il entre sur le terrain pour affronter le Togo muni du brassard, Zidane étant suspendu. Il en sortira 90 minutes plus tard auréolé d’un match plein, avec un but, une passe décisive et une insatiable activité. « Pat » est redevenu grand. Dès lors, les gros matches s’enchaînent et la « Pieuvre » fait toujours couler autant d’encre, élogieuse cette fois. Le vice-capitaine des Bleus, qui était entré en jeu lors de la finale du Mondial 1998 (auteur de la passe décisive du 3e but), doit quitter prématurément celle de 2006, face à l’Italie, touché à une cuisse, et voit, impuissant et les larmes aux yeux, les Bleus battus aux tirs au but. Qu’importe cette fausse note : Vieira, parti avec 94 capes, pour devenir le recordman des sélections, a renoué avec le bon tempo dans son rôle précieux de récupérateur et de relanceur. Et cloué le bec aux nombreux détracteurs, en Italie notamment. C’est avec respect que la presse de la Péninsule va désormais retrouver le néo-Intériste.
La Juventus Turin ayant coulé en 2e division italienne pour avoir croisé en eaux troubles, la Pieuvre Patrick Vieira va poursuivre à l’Inter Milan, où il vient de signer pour quatre ans, une carrière revigorée par un Mondial renversant avec l’équipe de France de football.
Vieira revient à Milan, une ville qu’il connaît pour avoir porté pendant une saison les couleurs...