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Actualités - OPINION

L’agression israélienne et ses retombées

Des nazis Israël et les USA, Bush/Olmert/Sharon, Condoleezza Rice, Rumsfeld, Amir Peretz sont des nazis. Qui osera nier que les rescapés des camps ont assimilé et dépassé les leçons de leurs bourreaux ? Pire que le totalitarisme, la guerre de Bush et d’Israël contre les peuples est devenue une vaste entreprise totalitaire dont l’idéologie raciste est sous-tendue par la catégorisation manichéenne du monde. Tous les gens épris de justice doivent se lever. Sette DIENG Dakar, Sénégal Le massacre continue Il y a trente ans, les voisins du Liban contaminaient le territoire libanais avec leurs « sales bombes » et causaient une « quadruplication » des cas de cancer. Tout au long de ces années, le Liban a continué à être le destinataire de cadeaux mortels et, aujourd’hui, les voisins reviennent, chargés de cadeaux riches en uranium et phosphore, causant des dommages irréparables à la population et à l’environnement. Il s’agit de la pire forme de crime organisé impuni, jamais commis. Un crime dont les victimes ne sont pas uniquement celles que l’on voit et compte aujourd’hui. Il s’agit d’un acharnement criminel injustifiable qui fera des victimes dans les générations à venir. Au nom de quelle justice, de quelle cause ? Combien de Libanais doivent mourir, combien de générations de Libanais doivent lutter contre le cancer pour que ce conflit démentiel et vain soit résolu ? Lina MAVROUDI Thessalonique, Grèce Les petits linceuls de Cana Bibliques. Les petits anges couverts de poussière, fauchés en plein sommeil, du plus profond de leur innocence. Insoutenable. Le cortège funèbre des corps numérotés qui n’en finit plus de s’aligner dans ce pauvre pays oublié. Choquant. L’être humain d’aujourd’hui qui, même réduit en poussière, n’est plus qu’un infime numéro de plus pour les consciences. Révoltant. L’absence de sentiments humains à travers le monde. La jungle recèle plus de compassion que les infimes contours de notre Terre. Honteux. Les ballets géopolitiques des Grands de ce monde. Le cœur brisé des milliers de mères ne pèse pas lourd dans la balance des nations. Citoyens du monde entier, Avez-vous donc perdu votre humanité ? Avez-vous volontairement oublié vos illustres codes d’éthique et de morale ? Avez-vous seulement eu aujourd’hui le sentiment d’avoir trahi vos consciences ? Avez-vous pu cyniquement braver le dernier regard que ces très jeunes enfants ont porté sur ce monde, et sur vous, en quittant vers l’au-delà ? Avez-vous à ce point perdu votre humanité en contemplant froidement et placidement les petits linceuls de Cana ? May SALHA Difficiles lendemains J’ai mis mes mains devant ma bouche pour ne pas crier... et j’ai pleuré... L’ONU, sous la pression des États-Unis, a biffé le terme « inacceptable »… C’est comme si vous étiez assassinés deux fois ! Ce qui se passe au Liban est, pour moi, un crime humanitaire, un crime contre l’État libanais, et le nier ou ne pas le reconnaître c’est se rendre complice de ce crime. Où, quand et comment tout cela va finir ? J’entends partout le même discours sur Israël et les États-Unis : la haine grandit encore et encore, et pas seulement dans les rangs des musulmans. Demain, le Liban se relèvera, comme il l’a toujours fait, parce que son peuple est courageux et, pour l’instant, plutôt uni depuis les frappes israéliennes. Mais demain risque d’être très dur pour l’État d’Israël et ses alliés trop conciliants. Là encore, à cause de la folie des dirigeants, des innocents seront touchés. Carole CHARDIN À mes sœurs et frères de Cana À l’heure où j’écris, une larme de plus coule sur cette feuille, déjà trop mouillée par les précédentes. Une larme chaude qui laisse couler avec elle les images horribles d’enfants que la mort a appelés, de cœurs innocents qui ferment l’œil et qui partent trop vite. Et pour dernière image de leur pays, un gros gouffre de poussière mêlée au sable, suintant la mort, qui se retrouve sur les visages purs de jeunes espoirs asphyxiés par l’ennemi. Ayant évité de regarder les nouvelles dimanche soir, par peur de « mourir » avec mes frères et sœurs, je tombe pourtant sur une image déchirante qui m’a poussée à réfléchir et qui est à l’origine de ce texte : mon grand-père me tendait une photo d’une petite fille qui « dormait », portée par un secouriste courageux. Son visage angélique était recouvert de terre. Une phrase qu’a prononcée mon grand-père reste à écrire : « Cette petite nous quitte avec sérénité, ses narines respirant la terre qui l’étouffe… » Petite fille, petite sœur, je te rends hommage, je subirais volontiers ta souffrance à ta place. Il y aura toujours une petite place pour ton sang qui coulera sur notre magnifique drapeau libanais. Maïssa FATTÉ 16 ans Israël, qu’as-tu fait ? Israël, qu’as-tu fait de la barbarie du nazisme qui nous a fait tant pleurer ? Israël, tu n’as rien à envier aux crimes contre l’humanité que tu as subis et que tu appliques impunément aux innocents. Israël, tu parles d’Holocauste. Et celui que tu infliges aux Libanais, comment l’appelles-tu ? Israël, honte à toi qui n’a pas su profiter des dures leçons dont ton peuple a tant souffert et que tu mets en pratique aux autres avec encore plus de férocité. Ta conscience ne sera jamais tranquille et en paix après tous ces carnages et principalement celui de Cana. Raymond NADER Nice – France Le malheur de Cana La mariée était en noir ce matin à Cana. Sa robe blanche tachée de sang traînait quelque part entre les corps d’enfants et les mères suppliantes. Elles supplient, on ne sait plus qui, on ne sait plus quoi. Sur cette terre biblique rongée par le malheur des innocents, j’ai encore pensé à cette petite fille. Ce 30 juillet 2006, elle avait 1 jour et toute la vie devant elle. Mais ce 30 juillet, un avion, un pilote, un viseur, une boule de feu apocalyptique en ont décidé autrement, il fallait qu’elle fût une fois de plus la victime de noces rouges. Transformer la laideur en beauté, la pauvreté en richesse, l’eau en vin, le malheur en joie… voilà ce que j’ai compris du miracle des noces de Cana. Toi, fils de l’homme, as-tu vu ces membres déchiquetés sur l’un des lieux sacrés que compte ce monde ? Si tu es là écoute cette prière et prends les enfants de ces femmes éplorées en ton sein, que l’injustice ne soit pas totale, que la cruauté ait une fin. Je regarde ces morts, mais ma réaction ne sera jamais à la hauteur de l’effroi de cette petite prise entre le bitume et le béton, seule devant la mort, victime de la froideur militaire, victime de la technologie assassine de leurs bombes. Ces gens étaient pauvres, ces gens étaient démunis, ces gens ne pouvaient pas fuir, ils se sont réfugiés là où ils n’auraient pas dû être, faut-il les blâmer, faut-il les punir ? Pas un ferry, un peu d’essence aurait suffi à les transporter, un bus, un camion, n’importe quoi. Mais non ! Ce n’importe quoi n’existe même pas pour eux, ils sont pauvres, qu’ils en crèvent, ils sont pauvres, coupons-leur les ponts, ils sont pauvres, bombardons tous ceux d’entre eux qui osent bouger face à l’adversité, face à l’horreur. Les pilotes ont envoyé des tracts, en arabe : on remercie leur bonté, mais mauvais calcul, cette petite ne savait pas lire et pour cause ; elle avait un jour, c’est beau une enfant qui a 1 jour, mais c’est beau quand c’est vivant et ça, vos bombes douées d’intelligence ne sont pas près de le comprendre. Marc KALOUSTIAN Instrument de vie Guerre, violence, épreuve : telles sont les circonstances où il nous est demandé de garder l’unité et l’espérance, en sachant comprendre les violences que nous subissons. Car avant d’être manifestations de fatalité, ces situations dramatiques dans lesquelles nous sommes placés sont des signes qui tendent à être perçus comme des réponses aux tribulations des hommes. Cette guerre imposée permet de mettre en relief l’épreuve que ses initiateurs font vivre aux Libanais et les placent devant l’évidence d’une impasse, mais aussi devant la nécessité d’accéder à un plan supérieur de réalité : celui de l’espérance. Mais un signe peut être mal compris, c’est sans doute le cas pour ceux qui persistent à faire la guerre et ne discernent pas que la condition prioritaire pour instaurer la paix, c’est le recours impératif au dialogue entre les hommes. Charles AZAR Une seule riposte : l’unité Mon fils de 9 ans m’interroge : « Maman, le Liban n’a-t-il pas des navires, des avions de guerre et des bombes intelligentes pour riposter à Israël ? » Et devant ma réponse négative : « Mais pourquoi donc Israël a-t-il peur du Liban ? » Mon neveu de 8 ans interroge son cousin de 9 ans (mon fils) : « Combien de victimes au Liban ? » – « Plus de 2 000 blessés et 700 morts. » – « Et en Israël ? » – « Moins de 250 victimes. » – « Seulement ? C’est injuste ! » Mon fils de 18 ans : « Je ne comprends pas, maman, certains de nos politiciens... Où est l’unité des Libanais face à cette guerre ? » Un ami américain de 20 ans : « Une guerre ne peut être une riposte à une agression. Et le comble du paradoxe, d’un côté les USA continuent d’acheminer tous genres d’armes à Israël et d’un autre côté acheminent des aides humanitaires au Liban. » Une amie slovaque : « Une guerre choquante et les prétextes utilisés encore plus choquants. » Mon fils de 20 ans : « La résolution 1559, cette guerre contre le Liban va-t-elle imposer son application, et à ce prix ? » La raison est simple : la désunion des Libanais sert d’alibi ... Finalement mon opinion rejoint tous ces propos. Et à une amie libanaise qui s’inquiète que le Liban ne soit divisé en plusieurs cantons confessionnels, dont un canton palestinien, je dis : « À Dieu ne plaise ! Notre riposte devrait être l’unité des Libanais. » Joséphine CHAHINE Relire l’Apocalypse Encore une erreur de tir de l’armée israélienne. Après celle de Khiam, pour ne parler que des plus récentes, voici de nouveau Cana. Qu’une armée aussi puissante et supérieurement entraînée puisse commettre de telles erreurs, cela fait désordre. À moins qu’elle aime avancer avec du sang jusqu’à la base des tourelles de ses chars. Hérode massacrait déjà les innocents sans disposer de munitions intelligentes pour les tuer à distance. Après les Raisins de la colère de 1996, voici ceux de 2006. Et toujours les mêmes excuses boiteuses pour justifier le crime, ignorer les cris des victimes qui ne sont pas israéliennes. En étudiant vos justifications, je constate que seul Israélien chatouillé est capable de rire ; s’il est empoisonné, il est le seul à mourir ; s’il est outragé, il est le seul à pouvoir se venger ; ses voisins – libanais ou palestiniens – en sont incapables : seraient-ils des « Untermenschen » ? Quand je vois les images de destructions, de morts et de désespoir venant du Liban-Sud ou de Gaza, je ne peux penser qu’à l’Apocalypse de Jean, un texte qui ne vous dira rien car il n’est pas dans l’ancien Testament : « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : “Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?” Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. » (Ce texte a été adressé par e-mail à l’ambassade d’Israël en France) Jean-Pierre DESLANDES France Pour une action coordonnée Je pense qu’il y a autre chose à faire que de s’envoyer des textes de journaux et autres diapos que tout le monde lit, voit, en s’excitant sur place, en dénonçant les crimes d’Israël, en déplorant le silence du monde occidental et des Arabes, mais sans pour autant faire avancer les choses d’un seul pouce, car il n’y a aucune stratégie au bout. Un seul être ne peut rien faire, mais l’union fait la force. De par le monde, il y a une très forte diaspora libanaise, toutes religions confondues. Elle peut jouer un rôle déterminant qui peut arriver à bout du criminel Bush, de son caniche Blair, de l’armée ennemie et de tous les gouvernants laxistes du monde. 1- Il faut créer un comité dirigeant constitué de Libanais ou d’origine libanaise, toutes religions confondues, ou athées, qui soit crédible, afin de nous représenter. 2- Ce comité doit recenser tous les Libanais de la diaspora, ou d’origine libanaise, installés dans tous les pays du monde, avec la création d’un journal périodique comme support d’information et d’union. 3- Dès qu’il y a un problème sérieux qui touche l’intégrité du Liban, il faut que des instructions soient données par le comité dirigeant pour agir tous, ensemble et en même temps, de manière organisée et non pas par à-coup. 4- En dernier recours, il faudrait que les Libanais de la diaspora montrent à leurs frères, restés au Liban, qu’ils sont prêts à sacrifier leur vie pour le Liban en faisant des grèves de la faim, simultanément et dans tous les pays du monde. Marcel FAKHOURY Grenoble, France
Des nazis

Israël et les USA, Bush/Olmert/Sharon, Condoleezza Rice, Rumsfeld, Amir Peretz sont des nazis. Qui osera nier que les rescapés des camps ont assimilé et dépassé les leçons de leurs bourreaux ?
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