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De B. B. à Amir Peretz

Monsieur le Ministre, Je tiens, en mon nom propre et au nom de ma Fondation, à vous supplier de faire cesser immédiatement les attaques, les bombardements qui touchent et tuent le peuple libanais. Le monde retient son souffle, et nous sommes en pleurs à la vue des dizaines de civils, hommes, femmes et enfants, victimes des combats menés, sous vos ordres, par vos soldats. Vous le savez, la France condamne fermement les frappes meurtrières de Cana et je rejoins notre Premier ministre lorsqu’il affirme : « La violence appelle la violence. » Vous vous présentez comme un « homme de paix », mais votre inflexibilité nous renvoie plutôt l’image d’un homme de guerre ! Il n’est pas possible de tolérer l’intolérable, de tenter de justifier l’injustifiable, non, l’homme se doit de faire preuve d’un minimum d’humanité. Bien sûr, votre peuple a terriblement souffert, mais cela ne lui donne pas le droit de semer la mort sans discernement. L’Holocauste est la démonstration absolue de la folie de l’homme, sa capacité à massacrer d’autres hommes, sans aucun scrupule, aucune rercherche de pardon... tout cela au nom d’un Dieu ou d’une religion. Lorsqu’on a survéu au génocide, peut-on, à son tour, se conduire en tyran ? Je ne le crois pas, ou alors, c’est que l’histoire n’a servi à rien, que l’horreur est sans fin. En quelques jours, vos bombardements ont tué des dizaines d’innocents et ont provoqué la plus grande catastrophe écologique qu’ait connue la Méditerranée. Savez-vous où vous mènera cette surenchère meurtrière ? On me reprochera sûrement cette lettre, peu importe. Se taire, c’est être complice, paraît-il, et je ne veux, en aucun cas, être complice de cette folie dévastatrice. Monsieur le Ministre, le monde est tourné vers vous aujourd’hui ; ne soyez ni aveugle ni sourd, entendez nos appels au cessez-le-feu. Être un « homme de paix », c’est bien plus que de le déclarer. Il faut aujourd’hui le prouver. Je place mon espoir en vous et adresse mes prières aux victimes libanaises. Brigitte BARDOT
Monsieur le Ministre,
Je tiens, en mon nom propre et au nom de ma Fondation, à vous supplier de faire cesser immédiatement les attaques, les bombardements qui touchent et tuent le peuple libanais.
Le monde retient son souffle, et nous sommes en pleurs à la vue des dizaines de civils, hommes, femmes et enfants, victimes des combats menés, sous vos ordres, par vos soldats.
Vous le...