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Actualités - OPINION

La réouverture de la Bourse de Beyrouth demain pourrait être réussie

La communauté financière et les investisseurs libanais et arabes, qui attendaient avec impatience la reprise des cotations boursières, suspendues depuis le 17 juillet à cause de l’offensive israélienne contre le Liban, ont été soulagés d’apprendre la décision prise conjointement par le ministre des Finances et le président du comité de la Bourse de Beyrouth de rouvrir ses portes dès le mardi 1er août. Le redémarrage des activités de la Bourse de Beyrouth dès demain marque, selon les professionnels, la volonté des autorités concernées de montrer au monde que cette guerre destructrice et meurtrière n’a pas pu affecter longtemps le fonctionnement du marché boursier libanais, le plus vieux de la région car il remonte à 1920. Maintenant, la grande question est de savoir si les cours vont plonger davantage après la reprise des cotations demain, comme ils l’ont fait au lendemain de l’attaque israélienne les 13 et 14 juillet avant leur suspension depuis le 17 du mois. Pour y répondre, il faut se référer à l’évolution de certains titres libanais cotés simultanément à Beyrouth et à Londres, et qui ont continué d’être négociés normalement sur la place britannique. À cet égard, on a relevé la bonne tenue des certificats GDR de Solidere, la principale locomotive de la cote libanaise, à Londres, dont l’orientation reflète dans une large mesure la tendance des actions de cette société. Ces certificats ont ainsi clôturé vendredi dernier dans la City à 15,50 $, après avoir entamé la semaine passée à 14,50 $, alors que ses actions A et B étaient fixées à la dernière séance ouvrable de la Bourse de Beyrouth le 14 juillet à 17,40 $. Il en est de même des certificats GDR des banques BLOM et Audi qui ont fini la semaine passée à Londres à 63 $ contre 60,50 $ à son début et 67,10 $ à la Bourse de Beyrouth le 14 juillet, et à 57 $ contre 52 $ et 62 $ respectivement pendant la même période. Ces indications concernant ces trois principales vedettes de la Bourse de Beyrouth, qui déterminaient en temps normal sa tendance depuis des années, laissent augurer d’une reprise des cotations plus ou moins rassurante dès la réouverture du marché demain. Ces prévisions relativement optimistes se fondent aussi sur les perspectives d’un prochain retour au calme sur le front militaire à la lumière des efforts déployés au niveau des centres de décision régionaux et internationaux concernés pour la mise en place des conditions d’un cessez-le-feu viable et durable aussitôt que possible. Cela d’autant que certaines maisons de courtage ont confié n’avoir pas reçu d’ordres de ventes dépassant la normale, mais, au contraire, elles ont été sollicitées par certains clients de leur donner des conseils sur l’opportunité de précéder à une chasse aux bonnes affaires par endroits. Cette attitude des investisseurs libanais et arabes, qui sont passés du choc et de la panique à la réflexion maintenant, laisse croire à une reprise plus ou moins réussie du marché libanais des valeurs mobilières dès demain, selon ces mêmes milieux. Élie KAHWAGI

La communauté financière et les investisseurs libanais et arabes, qui attendaient avec impatience la reprise des cotations boursières, suspendues depuis le 17 juillet à cause de l’offensive israélienne contre le Liban, ont été soulagés d’apprendre la décision prise conjointement par le ministre des Finances et le président du comité de la Bourse de Beyrouth de rouvrir...