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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - Elle expose trente-sept nouvelles toiles à l’ADG « Peindre c’est ma vie », dit Mireille Goguikian

Cheveux lisses coupés court et mèches claires pour un regard pétillant et un sourire avenant. Au poignet, des bracelets pour un sage ensemble bleu marine BCBG. Son aventure avec la toile, le chevalet, la palette et les pinceaux ne date pas d’aujourd’hui. Une longue complicité depuis 1986 la lie au dessin et à la peinture. Avec chaleur, fougue et passion. Mireille Goguikian, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a aussi des élans de générosité qui vont de pair avec les incoercibles embardées de ses couleurs étonnamment vives. Incarnat éclatant d’un rouge vibrant, sérénité des tons terre de sienne en camaïeux mélancoliques, ou tout simplement surprenant dégradé de plages éminemment blanches comme la neige de Sannine…Rencontre impromptue avec un peintre qui dit le minimum, en toute sagesse et modestie, pour des toiles pourtant volubiles, à l’intarissable et subtile éloquence… «Peindre, c’est ma vie, dit d’emblée la jeune artiste avec un large sourire et qui, pour sa huitième exposition, a choisi les cimaises de l’ADG (Association de développement de Gemmayzé). Je ne peux concevoir être loin de mes pinceaux. Au départ, je m’étais dirigée vers l’architecture d’intérieur à l’ALBA et puis j’ai viré… C’est à croire que je m’ignorais moi-même et ignorais l’amour que je porte au dessin et à la peinture. Il y a sans doute là un appel, une vocation, un don de Dieu. En effet, je ne peux pas dire que j’ai dessiné depuis ma prime enfance. C’est grâce à des encouragements de la part des profs que j’ai découvert ma passion pour la peinture. Notamment le flair de feu Paul Guiragossian, qui a deviné, bien avant moi, mon penchant pour le monde des couleurs… J’avoue avoir commencé surtout avec des pastels, beaucoup de pastels, influencée par Guvder. J’ai réalisé des natures mortes et des paysages académiques. Durant la guerre, mon inspiration allait vers la construction, les masques, le retour aux sources. Aujourd’hui, je rêve des temps anciens, du Beyrouth d’autrefois. Mes toiles représentent avec exubérance, et sans nul doute, une certaine délectation nostalgique, les façades d’une ville heureuse qui se prélasse au soleil… Mais aussi des ruelles, des souks, des hameaux, des escaliers, des échelles… Avec un brin de symbolisme car, pour moi, ce sont des signes pour rejoindre un certain au-delà… Mes escaliers ne sont ni gratuits ni innocents ! Il y a aussi le soleil. Un soleil en spirale, presque toujours présent… Tout comme le rouge symbolise la passion, le blanc la sérénité, le bonheur spirituel…» Mireille Goguikian est de tous les combats. Non seulement pour l’art et ses chemins secrets et difficiles, mais aussi pour voler au secours des plus démunis. L’art est certes au service de la beauté, de la création, mais aussi et surtout de l’entraide sociale. La moitié des recettes de la vente des toiles sera versée à la société Saint-Vincent de Paul pour réconforter et soulager les nécessiteux de Gemmayzé dont beaucoup de vieux qui ont urgemment besoin d’assistance. Trente-sept tableaux de tous formats exposés (petits, de dimension 16x22, longs et triptyques) où les tendres visions nostalgiques de l’artiste se déploient en échappées belles, à la fois colorées et vaporeuses. Sur le thème «Kan ya makan…» Ce sont là de percutantes images du Beyrouth d’antan, une ville profondément aimée. Edgar DAVIDIAN
Cheveux lisses coupés court et mèches claires pour un regard pétillant et un sourire avenant. Au poignet, des bracelets pour un sage ensemble bleu marine BCBG. Son aventure avec la toile, le chevalet, la palette et les pinceaux ne date pas d’aujourd’hui. Une longue complicité depuis 1986 la lie au dessin et à la peinture. Avec chaleur, fougue et passion. Mireille Goguikian,...