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Actualités - OPINION

La disparition de Raymond Devos Adieu l’artiste !

Ah, Raymond, c’est quelque chose ! En effet, dans les faits. À cause de la chose, de la cause à l’effet, À cause de l’effet de la chose, Avec Raymond, c’est autre chose, D’autres effets, d’autres causes ! Navigateur, capitaine aux longs discours, Sur ses planches, d’un air bateau, Avec rien, l’air de rien, il nous retient, Sans nous lasser on s’y attache. Ballottés de bâbord à tribord, Sur son vaisseau de l’imaginaire, Nous essuyons son souffle, pour de nouvelles terres, Sous les lumières d’un étrange univers. Inspiré par l’ombre de nos doutes, Le cœur vibrant, bouleversé par nos sens, Il nous attire, sans aucun doute, À travers les murs de l’impossible. Merveilleux voyages chimériques, Et qu’importe le cours de son essence, Dans ses contrées sans limite dans l’absurde, Où tout est en sens dessus dessous. Sans être toujours à la hauteur de ses sphères, Il nous arrive, parfois, d’en perdre la boule, Mais l’habile jongleur sait nous rattraper, Dans ses longues cascades vertigineuses. Sur ses mystérieux sentiers sans fin, Les mains tendues comme de grands enfants, Nous aimons lui dire : Encore, encore, encore, bravo, l’artiste ! Jean-Louis RIZZOLI France

Ah, Raymond, c’est quelque chose !
En effet, dans les faits.
À cause de la chose, de la cause à l’effet,
À cause de l’effet de la chose,
Avec Raymond, c’est autre chose,
D’autres effets, d’autres causes !

Navigateur, capitaine aux longs discours,
Sur ses planches, d’un air bateau,
Avec rien, l’air de rien, il nous retient,
Sans nous lasser on s’y...