Liban-Irak Bachour nie avoir soutenu militairement l’insurrection irakienne

Le secrétaire général du Congrès nationaliste arabe, Maan Bachour, qui figure sur la liste des personnes les plus recherchées par l’Irak, a nié lundi avoir recruté des combattants étrangers comme l’en accuse Bagdad, disant que l’organisation qu’il dirige ne soutenait les opposants irakiens que d’un point de vue « politique ». « Il y a deux choses que nous ne faisons pas : le financement (de groupes armés), car ce sujet est très délicat, et l’envoi de volontaires car nous n’avons pas la capacité et la logistique pour cela », a-t-il dit hier à l’AFP. L’activiste et nationaliste arabe figure sur la nouvelle liste des 41 personnes « les plus recherchées » accusées de soutenir l’insurrection en Irak, et dont l’extradition a été demandée par Bagdad. Considéré par les autorités irakiennes comme un « baassiste libanais de premier plan », il est notamment accusé de « recruter ouvertement des combattants libanais pour l’Irak », ce qui a été également dénoncé par M. Sinane Barraje, président de la commission de défense des libertés publiques et de la démocratie au Liban. « Dans notre combat pour la résistance en Irak, nous avons mis l’accent sur les aspects populaire et politique, et aucun autre. Notre campagne vise l’action politique », a ajouté M. Bachour qui a également démenti être un membre du parti Baas irakien. « Je suis hors du Baas depuis 1974. Durant 25 ans, je n’ai pas visité l’Irak car j’étais en conflit avec le régime. Lorsque je me suis rendu en Irak à la veille de la guerre, je l’ai fait dans le cadre de notre campagne de solidarité avec le peuple irakien », a-t-il expliqué.