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Soudan Washington poursuivra ses pressions pour une force internationale au Darfour

Les États-Unis vont poursuivre leurs pressions pour le déploiement d’une force internationale dans la province occidentale du Darfour en proie à la guerre civile, malgré l’opposition affichée du président soudanais Omar al-Béchir. Mais deux ans après avoir qualifié de génocide la répression gouvernementale et six semaines après l’accord de Abuja, les États-Unis, de loin les plus actifs sur le dossier du Darfour, ne parviennent pas à faire bouger la communauté internationale alors que les violences se poursuivent sur le terrain, soulignent les experts. « Notre diplomatie va rester cohérente », a déclaré mercredi un porte-parole du département d’État, Adam Ereli. « Elle est basée sur le consensus international solide et unifié selon lequel la force de maintien de la paix de l’Union africaine doit faire place à une force de l’ONU. » Le président soudanais a refusé mardi le déploiement d’une force internationale au Darfour, affirmant que son pays ne serait pas « recolonisé ». « Pourquoi y aurait-il une force internationale au Darfour ? » a-t-il demandé mardi après avoir reçu le président sud-africain Thabo Mbeki. Depuis le déclenchement de la guerre civile il y a plus de trois ans au Darfour, les combats et la crise humanitaire qui les accompagne ont fait entre 180 000 et 300 000 morts, et 2,4 millions de déplacés.
Les États-Unis vont poursuivre leurs pressions pour le déploiement d’une force internationale dans la province occidentale du Darfour en proie à la guerre civile, malgré l’opposition affichée du président soudanais Omar al-Béchir. Mais deux ans après avoir qualifié de génocide la répression gouvernementale et six semaines après l’accord de Abuja, les États-Unis, de...