Le Festival de Baalbeck présenté à Dubaï

Nayla de Freige, Joumana Debbané et Joseph Chémaly, trois membres du comité du Festival de Baalbeck, ont donné une conférence de presse à Dubaï pour faire connaître ce festival. De Freige a d’abord remercié la banque HSBC, partenaire du festival, avant de donner un aperçu des activités qui se déroulent chaque été, durant les mois de juillet et août, dans l’acropole romaine la mieux préservée au monde. «Les spectacles sont présentés dans le temple de Bacchus, réputé pour ses parfaites dimensions, sa porte monumentale, son superbe plafond et son excellente acoustique, a expliqué Nayla de Freige (vice-présidente et chargée de communication). Les grands spectacles (avec 4 500 places assises) ont lieu sur les marches du temple de Jupiter, à l’ombre de ses colonnes impressionnantes, ou encore, pour un concert plus intime, dans la cour intérieure.» Nayla de Freige a rappelé que, depuis son lancement en 1956 par le président Camille Chamoun, le Festival international de Baalbeck – une association à but non lucratif – offre à son public une large palette d’événements. «Durant les premières années, le programme était exclusivement consacré au théâtre, à la musique classique et aux soirées libanaises (variétés et danse orientales). Plus récemment, le comité a introduit le jazz, le rock et les spectacles de Broadway pour attirer un public plus jeune. Cette année, nous célébrons notre 50e anniversaire et nous sommes fiers des artistes exceptionnels qui nous ont enchantés par leur talent. De Herbert von Karajan dirigeant le Philharmonic de Berlin, à Ella Fitzgerald, en passant par Oum Kalsoum, Maurice Béjart, Placido Domingo et bien d’autres…» a-t-elle précisé. La vice-présidente du festival a conclu en soulignant que la saison 2006 – avec le retour de Feyrouz, la troupe Caracalla, l’opéra de Donizetti, un ballet russe, une troupe américaine de jazz et un groupe de rock anglais – «marquera, une fois de plus, notre mission en qualité d’acteur culturel et économique, bâtissant un pont entre les cultures, un point de rencontre stratégique entre l’Orient et l’Occident.» Cette intervention a été suivie par la projection d’un film documentaire, réalisé par Philippe Aractingi, qui retrace les événements majeurs des 50 ans de ce festival.