Turquie Le risque d’une crise entre l’UE et Ankara se précise

Le risque d’une crise entre l’Union européenne et Ankara a été illustré hier par le refus de Chypre de clôturer le premier chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie malgré les pressions de ses alliés. Les ambassadeurs de l’Union européenne ne sont pas parvenus à convaincre leur collègue chypriote de l’intérêt de trouver une solution avant la réunion, lundi prochain à Luxembourg, des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Cinq, a annoncé un porte-parole de la présidence autrichienne de l’UE. La science et la recherche, l’un des 35 chapitres de la négociation, ne posait en lui-même aucun problème, la Turquie ayant accepté toutes les demandes de l’Union européenne et ce volet pourrait être clôturé officiellement dès lundi prochain. Mais les Chypriotes grecs ont exigé d’y inclure une référence à l’obligation pour la Turquie de normaliser ses relations avec Nicosie, alors qu’il s’agit d’un véritable chiffon rouge pour les autorités turques.