CONCERT - Sous les auspices de Cuba Gooding Jr, avec Haïfa et Guy Manoukian Le rappeur US 50 Cent au BIEL ce soir

Avec son crew G-Unit, Curtis Jackson Aka 50 Cent s’est imposé en seulement trois ans comme l’un des plus grands noms du rap. Qui aurait pu imaginer une telle réussite pour le mauvais garçon du Queens ? Trafics, prison, tentative d’assassinat… Fifty avait pris un bien mauvais chemin. Mais grâce à son talent et avec l’aide de parrains prestigieux comme Dr Dre et Eminem, il a pu accéder au zenith. Le plus emblématique des représentants du gangsta rap se produit ce soir au BIEL lors d’un mégaconcert qui verra également la participation de Shaheen, chanteur du groupe Prodigy, de Guy Manoukian et de Haïfa Wehbé. Le tout placé sous les auspices de l’acteur US Cuba Gooding Junior. 50 Cent voit le jour dans le Queens, à New York. Il connaît une enfance très difficile, sa mère décède alors qu’il n’a que huit ans et son père l’abandonne. Élevé par sa grand-mère, 50 Cent ne choisit pas le bon chemin et se met à dealer du crack. Il traîne dans le milieu du gansgta rap, fait quelques séjours en prison jusqu’en 1996, où il rencontre feu Jam Master Jay de Run DMC, qui lui donne sa chance. 50 Cent signe ensuite sur le label Trackmasters. Il enregistre alors plusieurs singles, dont Thug Love avec les Destiny’s Child, qui précède son premier album Power of the Dollar (1999). Il replonge dans l’underground, monte le collectif G-Unit, avec qui il sort plusieurs « mixtapes ». Quelques personnalités s’intéressent à son potentiel et 50 Cent devient le petit protégé d’Eminem et de Dr Dre, qui le font signer et produisent son album, début 2003, Get Rich or Die Tryin. Qualifié par beaucoup de « nouveau Tupac », 50 Cent fait un carton dans les charts américains, notamment grâce aux singles Wanksta (extrait de la BOF de 8 Mile) et In Da Club. En 2003, il rejoint son crew G-Unit et signe l’album Beg for Mercy. Début 2005, 50 Cent revient avec son deuxième album solo, The Massacre, record des ventes aux USA dans la semaine de sa sortie... Au mois d’août de la même année, le rappeur sort un livre autobiographique, From Pieces to Weight : Once Upon a Time in Southside Queens. Il y raconte son enfance dans les quartiers de New York ainsi que sa fulgurante ascension. Récemment, 50 Cent a été le roi de la soirée de la 23e édition des American Society of Composers, Authors and Publishers (ASCAP), une cérémonie qui récompense une série d’auteurs, compositeurs et éditeurs. Le rappeur a reçu le prix de « Parolier de l’année », puisqu’il a composé cinq titres ayant connu un franc succès en 2005 (notamment Just a Lil’ B it et Candy Shop). Dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie, il explique : « Je voulais vous dire que j’utilise l’énergie de mes fans dans la musique. Cela m’aide à m’améliorer. »