Entre 3 000 et 5 000 femmes arméniennes ont été victimes de trafic d’êtres humains vers la Turquie et les Émirats arabes unis en 2005, selon les estimations de l’Association des sociologues arméniens, a indiqué hier à l’AFP le président de cette association, Guevorg Pogossian. Très souvent, ce sont des femmes « qui ont du mal à trouver un travail » en Arménie, pays du Caucase du Sud où la situation économique reste difficile, a souligné M. Pogossian.
Elles partent à la recherche d’un emploi à l’étranger et se retrouvent aux mains de proxénètes qui leur « confisquent leurs passeports, les obligeant à se prostituer », explique l’expert. Il relève que les Arméniennes victimes de ce trafic sont de plus en plus jeunes.
« Il y a quelques années, il s’agissait de femmes âgées de 18 à 30 ans, aujourd’hui ce sont des jeunes filles de 14 à 20 ans », explique M. Pogossian.
Entre 3 000 et 5 000 femmes arméniennes ont été victimes de trafic d’êtres humains vers la Turquie et les Émirats arabes unis en 2005, selon les estimations de l’Association des sociologues arméniens, a indiqué hier à l’AFP le président de cette association, Guevorg Pogossian. Très souvent, ce sont des femmes « qui ont du mal à trouver un travail » en Arménie, pays...
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