SPECTACLE - Ce soir, 20h30, et demain dimanche, 16h30, au théâtre Tournesol Le monde enchanté de «La danse de l’étoile»

Les Arts français présentent ce soir, à 20h30, et demain dimanche, à 16h30, au théâtre Tournesol, «La danse de l’étoile», un ballet conçu par l’académie française de danse. Un spectacle qui témoigne à la fois du brassage des cultures et des efforts fournis par une troupe jeune et ambitieuse. «Ce n’est pas un spectacle de fin d’année, dit Pierre Alain Pérez, chorégraphe et metteur en scène de l’académie française, qui a ouvert ses portes il y a un an à Beyrouth, mais l’aboutissement d’un long travail et l’acquisition jour après jour d’une discipline rigoureuse.» Inspiré de La belle au bois dormant, La danse de l’étoile est un spectacle qui met en scène vingt et un élèves, adultes et jeunes, triés sur le volet, pour interpréter ce ballet somptueux tout en finesse et élégance. Des costumes riches, évoquant la Russie lointaine (lieu de l’action), signés Akiko Tasaka, un décor fabuleux, réalisé par Boudy Barghachieh, ainsi que des extraits des œuvres musicales de Glazounov, Minkus, Khatchatourian, Verdi et Moussorgski complètent ce tableau féerique en trois actes. Le chorégraphe, qui croit encore aux contes de fées, avoue avoir accentué paillettes, strass et somptuosité pour traduire ce besoin de beauté et de professionnalisme qu’on retrouve dans le ballet. En débarquant au Liban, il y a un an, pour mettre sur pied cette école de danse, Pérez savait qu’il s’embarquait dans une aventure à risques. Aujourd’hui, il se dit ravi des résultats. « Pour cette performance, j’invite sur scène mes élèves libanaises, mais également des professionnelles venues du Japon. » Un spectacle où la rigueur du pays du Soleil-Levant se mêle à la spontanéité et à la fraîcheur du pays du Cèdre dans une envolée magique. C. K.